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Logements Sic : campagne contre les filouteries de loyer et les sous-locations

La Société immobilière du Cameroun (Sic) vient de lancer une vaste opération de démantèlement des réseaux de faux locataires et de clients insolvables des cités et résidences construites et gérées par cette institution publique.

L’occasion faisant le larron, la Société immobilière du Cameroun (Sic) a profité de la cérémonie officielle de remise des clés aux acquéreurs des logements sociaux de Mbanga Bakoko pour crever l’abcès. L’établissement public a dévoilé publiquement la mafia y régnante. Mafia caractérisée par le phénomène de «sous-location» effectué frauduleusement par des locataires légaux des cités Sic du Cameroun, à d’autres locataires méconnus de la Sic. A côté de cette location de second degré, la Sic fait également état de nombreuses situations de «filouteries de loyer», punies par l’article 322-1 du Code pénal camerounais. Mais aussi du phénomène de «squat», occupation illégale et sans cause des logements Sic par divers individus.

Placée sous la tutelle du ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), la Sic a pour objet la mise en œuvre de la politique de logement définie par les pouvoirs publics. Parmi ses missions, figurent  en priorité l’étude et la réalisation de tous projets et de toutes opérations se rapportant à l’habitat social, construire et éventuellement acheter, en vue de la vente au comptant, de la vente à crédit sous toutes ses formes, ou de location, tous immeubles à usage principal d’habitation, créer des cités jardins en consacrant par priorité son activité à l’habitat social, réaliser en concertation avec tous les autres organismes chargés de l’application de la politique de l’habitat du gouvernement, soit pour son propre compte, soit pour le compte des tiers. Mais aussi, la construction sur tous terrains, des services communs ou équipements collectifs de toute nature (centres sociaux, dispensaires, centres commerciaux, groupes scolaires, bâtiments pour services publics, etc.,) afférents à tous ensembles, ainsi que le financement total ou partiel des opérations.

La Sic annonce dans les tous prochains jours, une vaste campagne de démantèlement des réseaux de sous-location dans toutes les cités et résidences Sic du Cameroun.

«Construire et exécuter toute convention, avenant en accord avec l’Etat et les autres collectivités territoriales, décentralisées et d’une manière générale, tout établissement ou entreprise publique ou privée en vue de faciliter ou assurer l’aménagement dans la limite de ses compétences, la construction ou la gérance de tout immeuble. La Sic met ainsi à la disposition de tous camerounais ou étranger, des maisons individuelles et appartements en immeubles collectifs du social au haut standing d’une à six pièces, fait également partie de ses missions. D’où la construction de 20 cités, 9735 logements simples, 4 blocs de résidences, etc., dans 9 villes du triangle national. Édifices malheureusement vieillissants et mal gérés.

La Sic annonce dans les tous prochains jours, une vaste campagne de démantèlement des réseaux de sous-location dans toutes les cités et résidences Sic du Cameroun. Cette campagne sera couplée dans les villes de Yaoundé, Douala, Ebolowa, Bertoua, Garoua, Maroua, Buea, Limbe, Edéa, d’une grande opération de recouvrement forcé de ses locataires débiteurs. Créée en 1952, la Sic est une Société Anonyme (société d’économie mixte). Son capital est d’un milliard de FCFA détenu par l’Etat du Cameroun, les Collectivités territoriales décentralisées, les sociétés à capitaux publics d’une part, et les personnes morales ou publiques de droit privé d’autre part (État, Crédit foncier du Cameroun, Bicec, etc).

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