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Logistique : Bolloré maintient la pression sur le Port autonome de Douala

Malgré son rejet, de la liste des entreprises ayant soumissionné pour la gestion du terminal à conteneurs au port de Douala-Bonabéri, le consortium qui a saisi courant juin le tribunal administratif de Douala ne lâche pas prise. Sa requête vient de donner lieu à la suspension du processus d’attribution de ladite infrastructure.

Qui remportera la « bataille » ouverte par le consortium Bolloré-APMT au sujet de la gestion du terminal à conteneurs au port de Douala-Bonabéri ? La question mérite tout son sens au regard du vent qui souffle entre le français Bolloré et le Port autonome de Douala. En effet confie le site d’informations « Investir au Cameroun »,  le tribunal administratif du Littoral, vient de suspendre provisoirement le processus d’attribution du terminal à conteneurs au port de Douala-Bonabéri, à la demande du consortium Bolloré-APMT.

A contrario, le PAD n’entend pas plier face à cette décision. Selon les responsables de cette place portuaire,  les démarches en vue de la sélection d’un gestionnaire du terminal à conteneurs de Douala Bonabéri se poursuivent. Et les résultats sont attendus au mois de septembre 2019. Le PAD envisage l’introduction d’une déclaration de pourvoi en conformité avec la loi N° 2006/16/du 2 décembre 2006 fixant l’organisation et le fonctionnement de la Cour suprême en son paragraphe V, article 111, alinéa (1). Cet alinéa dispose que « le pourvoi contre une ordonnance de sursis à exécution d’un acte administratif suspend de plein droit l’exécution de ladite ordonnance ».

Il faut rappeler que le groupe français Bolloré va perdre fin 2019 la concession du terminal à conteneurs du port de Douala (Cameroun), le plus grand port d’Afrique centrale, après quinze ans d’exploitation. Qui des cinq entreprises short-listées à savoir : CMA Terminals, basé à Marseille en France, la société émiratie Dubaï Port World, de Hutchison Port Investments Ltd, entreprise immatriculée aux Iles Caïmans ; du Saoudien Red Sea Gateway Terminal ; et de Terminal Investment Ltd, une société basée à Genève en Suisse pourra succéder au «géant» français ? La décision reste attendue.

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