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L’Uncdf veut accompagner la Beac pour faciliter les envois de fonds à l’international

Les textes règlementaires autorisant pourtant les transactions d’envoie et de réception de fonds dans les pays hors-Cemac ne sont toujours pas respectés car sur le terrain, seules les opérations de réception d’argent sont effectives.

Bien que la législation communautaire permette en droit aux établissements de crédit, actuels détenteurs d’agrément d’émission et de gestion de la monnaie électronique, de réaliser des opérations de monnaie électronique hors Cemac (entrantes et sortantes), on observe qu’en pratique seules les opérations entrantes sont réalisées. Ainsi en 2020, ce sont 40 291 opérations de réception de fonds via le Mobile Money qui ont été enregistrés dans la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) pour un montant total dépassant 4,2 milliards de F. Pour rendre plus plausibles les envois de fonds et de réduire les couts de ces opérations à l’international via les services de paiement par monnaie électronique, le Fonds d’équipement des Nations unies (de l’anglais Uncdf) a annoncé un protocole d’accord avec la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

 « Étant donné qu’une part de plus en plus importante de la migration se produit dans les couloirs régionaux, il est impératif d’augmenter le flux des envois de fonds par des canaux formels à des coûts abordables pour les pays de la région Cemac », explique l’Uncdf. Pour atteindre cet objectif, apprend-on, « l’Uncdf fournira une assistance technique à la Beac sur le cadre juridique et les options réglementaires relatifs aux services financiers numériques dans la région Cemac, conformément aux pratiques internationales et à l’objectif stratégique de la Cemac ». A l’aire de l’utilisation du porte-monnaie électronique pour les transactions à l’étranger, les envois de fonds deviennent un moyen d’accroître l’impact social et l’inclusion financière des migrants et de leurs familles qui les envoient et les dépensent dans l’économie réelle.

En renforçant l’accessibilité financière des personnes pauvres au niveau des ménages, des petites entreprises et des infrastructures locales, l’Uncdf contribue à la réalisation de l’objectif de développement durable 1, qui vise à éradiquer la pauvreté, et de l’objectif 17, qui porte sur les moyens de mise en œuvre.

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