Conjoncture

Marché local : le supermarché Fontana indexé dans une affaire de contrebande

Le Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana vient d’annoncer des poursuites contre cette entreprise suite au démantèlement d’un réseau de produits périmés redatés, destinés à la commercialisation, dans un entrepôt qui appartiendrait au promoteur de ce supermarché.

Après la rumeur qui a envahi la toile sur l’existence des usines de contrefaçon à Yaoundé, certains ont affirmé que le supermarché Fontana, dans la capitale du Cameroun, serait un foyer de produits contrefaits. En vérifiant auprès du ministère du Commerce (Mincommerce), l’information au sujet de Fontana s’est avérée.

En effet, vendredi dernier, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, lors d’une descente inopinée, a saisi d’importants stocks de produits redatés dans des entrepôts situés aux lieux dits « Biteng » et « Total Magzi », qui appartiendraient partiellement au promoteur de ce supermarché. Des centaines de cartons de chocolats, sucres fermentés, des lingettes et couches jetables pour bébés et adultes et bien d’autres produits déjà périmés pour la plupart, ont été découverts stockés au mépris des conditions d’hygiènes élémentaires ; et les marques de fabrique, presque toutes déchirées aux mêmes endroits.


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« L’équipe de la Brigade de Contrôle et de Répression des Fraudes du Mincommerce, conduite personnellement par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, a trouvé les armes du crime à savoir : l’outil qui sert à falsifier les dates de fabrication et de péremption des produits, des ingrédients de fabrication de faux whisky et de Baileys… », révèle la cellule de communication du ministère du Commerce.

Selon la même source, Les premiers indices montrent qu’il s’agirait de l’œuvre du promoteur des supermarchés Fontana. D’autres sources affirment qu’ils alimenteraient de nombreux autres magasins de Yaoundé, depuis plusieurs années. Les autorités ont promis d’engager des poursuites judiciaires contre cet auteur présumé de la contrebande.


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Si cette affaire est réellement conduite et avérée par le tribunal compétent, les personnes physiques et/ou morales impliquées pourraient écoper d’un emprisonnement « de trois (03) mois à deux (02) ans et d’une amende d’un million (1 000 000) a six (6 000 000) millions de francs », conformément à l’article 330 du code pénal en vigueur, sur la contrefaçon des marques de fabrique ou de commerce.

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