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Mines: des investisseurs étrangers à l’assaut du Cameroun

Lors d’une rencontre avec le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, les sociétés Eramet, Caminca et Camalco ont manifesté leur volonté d’exploitation les richesses du sous-sol camerounais en respectant les normes internationales.

Le Cameroun organise du 02 au 04 septembre 2019 la Conférence internationale d’investissement des mines et exhibition. L’événement se déroule sous le thème : « Nouvelles opportunités minières au Cameroun : mise en évidence de plus de 300 nouvelles anomalies et indices présentées par la Banque mondiale à travers le programme de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem) et le ministère en charge des mines ».

En prélude à cette rencontre, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) Gabriel Dodo Ndoke  a reçu le 26 août à Yaoundé trois sociétés minières, lesquelles envisagent d’investir dans ce secteur au Cameroun. Dans un contexte marqué par une exploitation minière encore artisanale au pays, ces entreprises étrangères ont exposé leurs expériences dans ce domaine et leurs capacités à respecter les normes internationales.

C’est le cas de société minière et métallurgique Eramet. Déjà présente au Sénégal, au Gabon, cette structure française revendique un lourd bagage dans l’exploitation minière. Elle est le deuxième producteur mondial de minerai de manganèse. Au Cameroun, elle ambitionne exploiter le sable minéral à Akonolinga et du Nickel. Il y avait aussi Camalco, société australienne,  qui compte exploiter la  bauxite dans la région de l’Adamaoua (Minim, Martap et Ngaoundal).  Enfin, la Cameroon Mining Compagny (Caminco) déjà présente au pays dit vouloir saisir d’autres opportunités. Elle mène des recherches de l’or à l’Est Cameroun.  Ces trois entreprises ont relevé au Minmidt avoir des capacités suffisantes pour financer leurs activités jusqu’au bout.

Pour rappel, les entreprises minières présentes au Cameroun  sont souvent pointées du doigt en matière de respect normes environnementales. Au cours de l’année 2018, plusieurs entreprises chinoises (Hong Kong, Metallicon, Peace Mining, etc.) ont été condamnées par le ministère des Mines pour ces motifs. Les ONG au Cameroun révèlent que l’on a enregistré le décès d’une quarantaine de personnes au cours de la seule année 2017 à cause de la non-restauration par les entreprises minières des trous creusés pendant leurs activités d’exploitation.

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