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Modernisation du Port de Douala : les bons points de Cyrus Ngo’o

Le directeur général du Port autonome de Douala (Pad) vient d'engager deux importants chantiers au profit de la plateforme portuaire de Douala : il s'agit de la réhabilitation du Duc d'Albe pétrolier du Port de Bonabéri et l'acquisition de trois nouveaux engins flottants.

Conformément au vaste plan stratégique de modernisation du Port de Douala  en cours de mise œuvre par l’Autorité portuaire, le Port de Douala connaît en effet de profondes mutations. Le portefeuille de rénovation de sa plateforme portuaire  prévoit plusieurs grands chantiers: nettoyage des plans d’eau du Wouri, enlèvement de 25 épaves de navires, acquisition de dragues aspiratrices modernisation du chenal, création d’une zone de contournement en zone navale de Douala, réhabilitation de la route d’accès Chantier naval-Base Elf, construction des aires d’attente des camions et des zones de stockage en zone navale, installation de nouveaux pilotis, projets d’électrification, construction d’une barrière avec vidéo surveillance, modernisation du Port de pêche, etc. Depuis quelques semaines, les travaux de réhabilitation du Duc d’Albe Pétrolier du Port de Douala Bonaberi sont effectifs. Détruit en 2001 suite à deux violents chocs entre bateaux accostant sur les berges du Wouri, ce dispositif avait été abandonné.


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18 ans après, la direction générale du Port autonome de Douala a décidé d’accorder un site d’accueil provisoire aux bateaux pétroliers en accostage au Port de Douala: «pour l’accueil provisoire des navires pétroliers, le quai n°1 du port conventionnel sera aménagé provisoirement pour les opérations de déchargement des cargaisons des produits pétroliers destinés au marché national et à certains pays de la sous-région», indique une source au Pad. Les travaux confiés à la société française E.Jn.Negri, spécialisée dans les travaux maritimes et fluviaux depuis 1928 connaissent une réelle avancée. D’après les ingénieurs français, «l’implantation des pieux de fondations des nouveaux ouvrages est achevée». La réalisation des ouvrages en béton armé de la plateforme de travail est en cours. La nouvelle plateforme provisoire nécessite, selon ces experts, un échafaudage solide et une technique de pointe afin d’éviter tout risque d’incendie et d’explosion pouvant embraser le port conventionnel en général et le quai n°1 en particulier.


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E.Jn.Negri annonce dans le cadre de ce projet, la construction de la passerelle d’accès piéton et le support de canalisation, l’érection de 2 ducs-d’Albe d’accostage, et de 2 ducs-d’Albe d’amarrage, la pose des dispositifs de défense et de leurs boucliers. Egalement envisagés dans les prochaines semaines, l’installation des bollards, la construction des canalisations et des protections, l’installation  des échelles et de garde-corps sur la plateforme et sur les ducs-d’Albe, etc. Le Port autonome de Douala attend par ailleurs dans les prochaines semaines, l’arrivée de trois engins flottants en provenance du Port de Gijón en Espagne. Il s’agit d’un engin fonctionnel destiné au transport des bouées, du quai de servitude vers les positions géo-satellitaires prédéfinies dans le chenal d’Accès, qui possède également la capacité d’effectuer des levées bathymétriques: «le Dicka Mpondo Akwa». Une Vedette d’appui au balisage qui  portera  le nom des célèbres chutes du Nord-ouest, dédiée  au transport des techniciens de balisage sur le plan d’eau lors des interventions de maintenance et de contrôle physique et fonctionnel des bouées.

Et un navire faucardeur au  nom d’un lac du Sud-Ouest, chargé de débarrasser les plans d’eau du Port de Douala-Bonaberi des déchets flottants et la jacinthe pour des plans d’eau propres. Partis du Port de Gijón depuis le 29 juin 2019, ces trois engins ont été acquis par le Pad auprès du constructeur Astilleros Armon S.A en Espagne. En plus de l’acquisition en cours de deux dragues, leur prochaine arrivée au Cameroun permettra au Port de Douala «d’améliorer en quantité et en qualité, le parc d’engins  du Port de Douala-Bonabéri». Le Pad en «performance compétitivité,  réactivité, proactivité, productivité et économies substantielles», précise l’autorité portuaire.

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