Grand dialogue national

Ouverture des débats : le cap fixé par Joseph Dion Ngute

Le Premier ministre a solennellement ouvert les assises en revenant sur l’importance de ce processus et surtout les espoirs de la communauté nationale de voir la fin de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest

Lundi 30 septembre, s’est ouvert le Grand dialogue national sur les hauteurs du Palais des congrès de Yaoundé. Près de 1 000 personnes invitées ont suivi le discours d’ouverture solennelle de ces assises dont l’objectif est de trouver les voies et moyens de mettre fin au conflit qui sévit dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest. Ouvrant les travaux, le Premier ministre, qui préside le Dialogue, a rappelé « la responsabilité historique » qui incombe aux participants vis-à-vis des générations futures.

« En décidant de convier les forces vives du Cameroun à ce Grand dialogue national, le président Biya rend chacun de nous entièrement responsable du destin de notre patrie », a indiqué Joseph Dion Ngute. Rendant hommage à toutes les victimes de cette crise, le PM a souligné que ces assises sont l’occasion « d’un sursaut collectif, destiné à trouver des solutions concrètes et pragmatiques, loin des querelles de chapelles, aux problèmes qui nous ont séparés physiquement et intellectuellement ces dernières années ».

Il s’agit, selon lui, « de trouver la force de transcender nos différences pour faire de notre diversité culturelle, une source de richesses pour les populations ». Joseph Dion Ngute a soutenu que si l’histoire des Camerounais a fait d’eux des héritiers des deux langues que sont l’anglais et le français, leur intelligence devrait conduire à en user comme une source d’opportunités et non comme une source de contraintes dirimantes au vivre-ensemble entre les populations. « Cette diversité doit être le socle de notre progrès social et, non, de nous entrainer dans les abimes de la division et de la séparation », estime Joseph Dion Ngute.

S’adressant aux participants présents à Yaoundé, le PM a rappelé que « le peuple camerounais vous regarde. Le monde entier vous observe ». La gravité de la situation qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, doit en effet interpeller et préoccuper tous les intervenants, indépendamment des origines, des convictions politiques et religieuses. Ils sont ainsi astreints à une obligation de résultats pour un retour de la paix et de la tranquillité dans ces deux régions, a indiqué en substance, le chef du gouvernement.

Durant près de 10 jours, le PM a reçu différentes composantes de la société camerounaise, afin de recueillir leurs avis et propositions pour la tenue du Grand dialogue national. Une synthèse en a été faite, que l’on a intégrée dans les thématiques principales qui sont au nombre de huit. Différentes problématiques seront donc abordées en lien avec l’avenir du pays pour un retour à la paix et, partant, au développement socio-économique.

« C’est notre avenir que nous devons construire ici et maintenant, à l’occasion de ce Grand dialogue national. J’en appelle donc au patriotisme et au sens de responsabilité de tous et de chacun, tout au long de ces travaux », a martelé le chef du gouvernement, en guise de conclusion.

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