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Paiement numérique des frais d’examens et de scolarité : Orange Cameroun et Ecobank rejoignent la shortlist des opérateurs agrées

C’est à la faveur de la convention signée le 06 octobre dernier entre les deux opérateurs et le ministère des Enseignements Secondaires.

Ils seront désormais six opérateurs à se disputer le marché de paiement électronique des frais exigibles et des frais d’examens scolaires pour le compte du second cycle. Après MTN Cameroon, Campost, Express Union, United Bank for Africa (Uba) et Afriland First Bank, Orange Cameroun et Ecobank sont désormais dans la course. Ils ont signé le 06 octobre 2021 avec le ministre des Enseignements secondaires(Minesec), Pauline Nalova Lyonga, une convention  y afférente.

Pour le géant français des télécoms, c’est le retour à une activité de laquelle il avait été suspendu en raison de  de la plateforme à cause de quelques « indélicatesses ». Occasion pour le Pr Nalova Lyonga de rappeler les exigences du département ministériel dont elle a la charge, s’agissant de cette opération, ainsi que le sort des éventuels contrevenants. Pour sa part, Ecobank marque son entrée dans la collecte des frais de scolarité où sont déjà bien installées UBA Cameroon et Afriland First Bank.

Lancé en juin 2018, le paiement des frais de scolarité par voie électronique vise à assurer une meilleure traçabilité et une sécurisation des fonds. Ce nouveau mode de paiement a l’intention d’améliorer la transparence dans la collecte des frais de scolarité par les établissements secondaires. Mais également de réduire les longues files d’attente devant les intendances au sein des établissements publics. Cependant, il faut tout de même noter que ce mode de paiement présente des défis en zone rurale où  les populations en plus d’avoir du mal à s’adapter aux TIC, ont un accès limité au réseau Internet.  Selon un rapport du  ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sur les télécoms au Cameroun, le taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le pays est de 83% en 2016. Soit quelque 17% de personnes qui restent en marge de cet outil de communication.

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