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Palais présidentiels: les chantiers qui attendent Cléopasse Medoulou

L’intendant adjoint de la présidence de la République nommé par décret du 16 septembre 2019 remplace à ce poste René Eletana Ayinda, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il a pour mission de veiller à l’entretien des pavillons et palais présidentiels dont la plupart sont envahis par la broussailles.

Comme disait Pierre Corneille, dans « Le Cid » « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Assurément, Paul Biya, président de la République n’aura pas attendu que Cléopasse Medoulou Mengolo, ait les cheveux grisonnants pour lui accorder sa confiance. A 27 ans, l’actuel pensionnaire de l’Ecole normale d’administration et de Magistrature (Enam) occupe le poste d’Intendant adjoint chargé des affaires intérieures à l’Intendance du Palais de l’Unité, des résidences et pavillons présidentiels.

Il a été nommé, lundi 16 septembre 2019, en remplacement de René Eletana Ayinda, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Cléopasse Medoulou Mengolo a pour chef Christophe Foe Ndi, Intendant principal. Et pour proche collaborateur Patrice Ondobo Ngah, Intendant Adjoint chargé des Affaires techniques.

Dans ses habits d’Intendant adjoint chargé des affaires intérieures à l’Intendance du Palais de l’Unité, des résidences et pavillons présidentiels, Cléopasse Medoulou Mengolo, devra s’attaquer au problème de vétusté des résidences présidentielles implantées dans les régions du pays. C’est le cas, de la résidence des hôtes, située non loin de l’hotel Mont-Fébé. Cette villa, bien que surveillée, est dans un état piteux qui renseigne qu’elle n’a pas été entretenue depuis plusieurs années. Tout le pourtour du mur d’enceinte est envahi par de hautes herbes qui en rajoutent paradoxalement à son charme tropical. La cour intérieure est recouverte de feuilles d’arbres caducs qui la parsèment, et les murs profondément défraichis par les intempéries.

Idem, pour la résidence de souveraineté de Garoua (Nord), tombée en désuétude depuis plusieurs années. Ou encore celle du pavillon présidentiel de Maroua dans l’Extrême-Nord. Autres résidences de souveraineté dont l’état de délabrement blesse la conscience, c’est celle du quartier Bonanjo, à Douala, Kribi dans l’Ocean ou encore Batchenga dans Lékié (où l’ancien chef de l’Etat  reçut son homologue français, Georges Pompidou en visite au Cameroun, en 1971). Des sources bien introduites susurrent que des « lignes budgétaires d’années en années sont affectées à l’entretien de ces palais et résidence présidentiels. Mais sont utilisés à d’autres fins ou simplement détournées et affectées à des projets privés ».

Au plan personnel, Cléopasse Medoulou Mengolo est considéré comme un homme discret, et taiseux. L’on sait de lui qu’il a été admis au cycle A de la division administrative de l’Enam au titre de l’année 2018-2019, session des 11 et 12 août 2018. Il était alors 156ème derrière Ines Fleur Medjo Mewolo, ancienne étudiante à l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac). Il est membre de la famille présidentielle comme en témoigne la photo sur la visite du pape Bénoît XI en 2009. Cléopasse Medoulou Mengolo, vient ainsi rallonger la liste des jeunes camerounais nommés à des postes de responsabilité. Après la nomination d’un jeune à l’Enam, puis au Minsanté et d’autres administrations publiques.

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