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Partenariat : Afriland first Bank et Coris Bank vont partager des informations

Les deux institutions bancaires camerounaise et burkinabè ont décidé d’unir leurs forces courant juillet 2018.

L’information est passée discrètement. Afriland first Bank et Coris ont signé courant juillet accord-cadre vise le partage de l’information et les connaissances.  «Lorsqu’on partage un objet matériel, on le divise mais quand on partage la connaissance, on le multiple…», a indiqué le directeur général d’Afriland Bank en Côte d’Ivoire, Olivier Dadjeu. Et d’ajouter: «il s’agit de mutualiser nos efforts pour affronter avec plus d’efficacité les challenges qui se posent sur les marchés dans lesquels les deux banques opèrent».

A court terme, l’objectif visé est le partage des risques, des compétences, de l’information et tout ce qui peut permettre à chacune des entités de gagner davantage sur le marché de la concurrence bancaire. Et à moyen terme, «nous allons collaborer sur les aspects de l’innovation, les relations de correspondances bancaires et être le relai de l’autre là où la banque partenaire n’est pas représentée», a ajouté Olivier Dadjeu.

La signature de cet accord-cadre revêt d’une importance capitale. Et le président de Coris Bank, Idrissa Nassa, l’a fait savoir. «Cet accord-cadre permettra à nos deux groupes dans les pays où nous sommes installés à partager le business et envisager ensemble des solutions de gestion afin de mutualiser et réduire sensiblement nos coûts de production et augmenter nos capacités d’interventions. Si nous sommes ensemble, nous pouvons financer des projets beaucoup plus importants».

Dr Paul K. Fokam

Il rejoint ainsi la pensée de Dr Paul K. Fokam qui dit : «lorsqu’on partage un objet matériel, on le divise mais quand on partage la connaissance, on le multiple… L’innovation est ce que nous devrions partager pour grandir ensemble et être heureux ensemble».

Cet accord est avant tout pour la population parce qu’il nous permettra d’aider la population africaine à créer de plus en plus de richesse, de relations entre elle et de pénétrer les couches les plus démunies.

Cet accord est avant tout pour la population parce qu’il nous permettra d’aider la population africaine à créer de plus en plus de richesse, de relations entre elle et de pénétrer les couches les plus démunies.[/box]L’autre enjeu est que ce partenariat a été scellé en Côte d’Ivoire, le centre névralgique de l’Uemoa. «La signature de cet accord-cadre marque notre volonté de servir toute l’économie de l’Uemoa», a indiqué Dr Paul Fokam. Avant d’insister sur le fait que cette action rentre bien dans sa vision et le combat qu’il mène depuis plus de 30 ans. Celui de créer de la richesse en milieu pauvre et de permettre la connexion entre le secteur formel et celui de l’informel.

«Cet accord est avant tout pour la population parce qu’il nous permettra d’aider la population africaine à créer de plus en plus de richesse, de relations entre elle et de pénétrer les couches les plus démunies. Puisque les deux groupes œuvrent pour le développement de tout le continent africain», a-t-il conclu.

Coris Bank International a réalisé au terme de l’exercice 2017 un bénéfice après impôts de 19,571 milliards FCFA (environ 31,313 millions de dollars), a appris APA samedi auprès de cet établissement bancaire basé à Ouagadougou (Burkina Faso).Par rapport à 2016 où il s’établissait à 16,380 milliards FCFA, ce bénéfice s’est accru de 3,191 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar).

Total du bilan en hausse

Quant au total du bilan, il est également en hausse, passant de 884,998 milliards FCFA en 2016 à 1.132,011 milliards FCFA un an plus tard. Les dettes à l’égard de la clientèle suivent la même tendance haussière à 620,502 milliards FCFA contre 419,652 milliards FCFA en 2016. En retour, Coris Bank a prêté à cette clientèle, 542,058 milliards FCFA contre 413,153 milliards FCFA en 2016.

Les intérêts et produits assimilés se sont établis à 42,612 milliards FCFA alors qu’ils se situaient à 33,382 milliards FCFA au 31 décembre 2016 (plus 27,64%). En revanche, les intérêts et charges assimilés ont évolué de 34,27% à 28,121 milliards FCFA contre 20,943 milliards FCFA en 2016. De leur côté, les frais généraux d’exploitation ont évolué de près de 4 milliards FCFA à 14,141 milliards FCFA

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