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Patrice Melom; Alain Olivier Mekulu; Philémon Zo’o Zame ; Daniel Claude Abate … veulent créer la microfinance « Patronat Sud »

D'après le Président du Comité ad hoc mis en place pour finaliser ce projet, 2/3 du capital requis a déjà été mobilisé.

C’est le 30 avril 2023 que la nouvelle microfinance « Patronat du Sud » a été portée sous ses fonts baptismaux. Classée établissement de seconde catégorie, cette nouvelle structure vient étoffer un environnement sectoriel hautement concurrentiel et diversifié. Au 31 décembre 2021, le Cameroun compte plus de 402 établissements de microfinances pour la plupart basées dans le Nord-Ouest, 25,1%), l’Ouest (79 microfinances, 19,6%), le Centre (69 établissements de microfinances, 16,1%), le Littoral (60 établissements de microfinances, 14,9%).

« L’une des missions de notre association « Patronat Sud », qui du reste est une association ouverte à tous, c’est de propager la culture d’entreprise et les vocations d’entrepreneurs dans une région où l’entreprenariat n’a pas toujours été privilégié ou valorisé. C’est pour ça que nous encourageons et considérons comme « Patrons », tous ceux qui entreprennent une activité économique de création de richesses (une exploitation agricole et/ou pastorale) dans leurs villages ou ailleurs, même s’ils continuent d’exercer d’autres fonctions ailleurs », justifie Daniel Claude Abate, l’un des initiateurs du projet, et Président du Mecam (Mouvement des entreprises du Cameroun), dans un communiqué signé le 4 mai 2023.

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Pour asseoir cet ambitieux investissement, un comité ad hoc a été mis sur pied, principalement afin de mener les diligences administratives pour la formalisation du projet (obtention d’autorisation et d’agrément pour l’ouverture d’un établissement de microfinance, et habilitations des dirigeants etc…).

« Sans aucun secours financier, ni intervention extérieure, les membres du bureau exécutif de Patronat Sud ont déjà mobilisé, par leur propres efforts,  les 2/3 du capital requis. Pour notre projet de création d’un établissement de microfinance, nous avons voulu impliquer toutes les bonnes volontés, les plus petits comme les plus grands, de notre région, de quelque origine ou classe sociale qu’ils soient, y compris ceux de la diaspora. Il ne s’agit point d’un projet élitiste, ni de faire l’étalage de quoi que ce soit », a conclu Daniel Claude Abate, par ailleurs président du Comité ad hoc.

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Ce Comité est composé d’une trentaine de personnalités. Aux rangs de vices-Présidents, on retrouve Patrice Melom (actuel Directeur général du Port autonome de Kribi), Alain Olivier Mekulu Mvondo (actuel Directeur général de la Cnps), Cyrill Edou Alo’o (Directeur du budget), Philémon Zo’o Zame (Directeur général de l’Art), Andrée Caroline Mebande (Directeur général du Ceneema), Daniel Olle Olle, Bonaventure Mvondo Assam, Martin Bile Bidjang, Alain Ngondi, Elissar Mbang Ekoutou, et Joël Monefong.

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Valentin Mbozo’o (Directeur général du Gimac), Lucien Piado (Président de la sous-section Rdpc Kribi rural nord 6), Jean Claude Ebe-Evina, Sandrine Djummo ont été désignés conseillers techniques du Comité ad hoc. Comme membres de la commission « Mobilisation Diaspora & Partenariats Internationaux », figurent Martin Bilé Bidjang (Asie), Jocelyne Essam (Europe) Daniel Medjo Me Ze (États-Unis). « Le secteur de la microfinance est un secteur extrêmement concurrentiel, et dans lequel il faut s’assurer d’avoir ou de cibler une vraie niche d’opportunités ou de besoins non servis avant de s’y lancer. Sur les 402 établissements de microfinance, la Région du Sud compte seulement 6 établissements de microfinance,  dont 1 seule de 2ème catégorie, soit 0,01% du total national », ajoute Daniel Claude Abate.

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