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Pêche : le gouvernement gabonais veut relancer la production de thon en 2023

Ce projet vise à développer la filière, transformer le poisson afin de réduire les importations et créer des emplois grâce à l’expertise de la Chine.

Le Gabon, pour satisfaire sa demande locale, est donc obligé de faire recours à l’importation. Des importations estimées à environ 26 000 tonnes par an, apprend-on. La demande gabonaise en poissons étant estimée à 70 000 tonnes par an, pour une population d’environ 2 millions d’habitants. Ce qui lui a coûté une enveloppe de 1 milliard de FCFA par exemple en 2021.

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Pour les années futures, le pays se tourne vers l’expertise chinoise en matière de développement de la pêche et de l’aquaculture en mer et eau douce. Pour cela, l’ambassadeur de Chine au Gabon Li Jinjin, et le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Oswald Séverin Mayounou, ont exploré les pistes de développement de cette filière.

Aussi, le gouvernement veut-il dans un premier temps se tourner du côté de la filière thon qui disposait déjà d’une usine dans le pays il y a peu par la société industrielle et frigorifique gabonaise (Sifrigab) en arrêt d’activités depuis 10 ans.

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Le gouvernement, grâce au soutien de la Chine, entend relancer ses activités en 2023 avec pour objectif, assurer le traitement annuel de 10 000 tonnes de thons dans le but de créer plusieurs centaines d’emplois et de contribuer pleinement à l’économie nationale.

«Nous avons parlé de la transformation du poisson, particulièrement celle du thon. Et M. le ministre m’a informé qu’il existe déjà une usine de transformation du thon. Nous verrons donc s’il y a une possibilité de redémarrer cette industrie », précise l’ambassadeur de Chine.

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La Chine se propose également d’assurer la formation et le transfert de compétences des ressources humaines gabonaises devant prendre en main la filière aquaculture tant en mer qu’en eau douce.

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