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Pénétrante Est de Douala: les termes de la résiliation du contrat entre le Mintp et le chinois Wietc/Cccr14

Les pourparlers portent sur les modalités de résiliation du contrat liant le Maître d'ouvrage et l'entreprise adjudicataire. Les discussions entamées le 21 août 2019, achoppent sur trois points précis, posés sur la table par les ingénieurs venus de « l'Empire du milieu ».

Après sa visite aux forceps effectuée le 7 août 2019 sur le chantier de la phase 2 de la pénétrante Est de Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi a dans la foulée engagé une procédure de résiliation conventionnelle du marché n°000168/Minmap/Ccpm-Tr/2018 du 16 avril 2018 pour l’exécution des travaux complémentaires de réhabilitation de l’entrée Est de la ville de Douala. Ce processus a connu une phase décisive le 21 août 2019, avec la tenue d’une séance de travail de proposition de clôture conventionnelle dudit marché de route Entrée Est de la ville de Douala, tronçon PK 10+400 au PK 19+300 (Pont sur la Dibamba).

Etaient conviés principalement, les responsables du groupement Weihai International Economic and TechnicalCooperative coltd/China Railway 14th Bureau Group coltd (Wietc/Crcc14), le ministre des Marchés publics, l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), la Mission de contrôle, autour des experts du ministère des Travaux publics conduits par le Dr. Valeri Bahoken, le chef de division des affaires juridiques au ministère des Travaux publics. Malgré l’absence d’Ibrahim Talba Malla ou de son représentant, les travaux portaient opportunément sur «un accord de non-contentieux  de fin  de marché », entre le Mintp et le groupement chinois Wietc/Cccr14, a indiqué la Directrice générale des travaux d’infrastructures.

Après la présentation globale de la situation du projet, le Dr. Valeri Bahoken fera l’exposé des propositions de la partie camerounaise en prévision à l’accord projeté par le Mintp: il s’agit du «paiement intégral des travaux exécutés après visite contradictoire du chantier, la remise des pénalités de retard après examen, la mainlevée de cautionnement de bonne fin, le rachat de certains éléments préfabriqués et matériaux déjà disponibles sur le chantier, l’évaluation et l’examen des modalités de paiement des frais  de démobilisation de l’entreprise».

Si le groupement Wietc/Cccr14, «accepte toutes les propositions de la partie camerounaise», sous réserve de consultation de leur hiérarchie, il pose deux conditions majeures. A savoir, «la prise en compte des frais d’enregistrement du marché », et «l’attribution à son profit d’un autre projet en vue de continuer ses activités sur le territoire national»,compte tenu, indique le procès-verbal de négociation, «de la mobilisation du personnel et du matériel  de l’entreprise sur le site…..». Le groupement a également décliné toute signature d’un document qui comporte des sanctions relatives à quelconque défaillance, et sollicité un délai précis pour la libération effective du chantier.

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