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Port de Kribi: comment s’organise les cinq unités de sécurité sur la place portuaire

Pour assurer la sécurité du Port en eau profonde de Kribi, plus d’une demi-dizaine d’unités sont mises à contribution. Si elles sont issues, chacune, d’une administration différente, sur la place portuaire, leurs actions sont parfaitement synchronisées.

Ceux qui ont eu la chance d’entrer dans certaines parties la zone portuaire de Kribi, ont peut-être remarqué la présence de plusieurs unités de sécurité sur la place portuaire. Eléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), unités de la Gendarmerie Nationale, éléments de la Police nationale, Marine nationale, Capitainerie, agents de sécurité des sociétés de gardiennage, et le fameux Commandant du Port, affectueusement appelé COMPORT.

Au total, sur la place portuaire, cinq unités de sécurité sont mises à contribution pour assurer la sécurité de ce port où les activités ont progressé de 39% au courant de l’année 2020. Apparemment, ce grand nombre d’unités donnerait l’impression d’une cacophonie. Mais à y voir de près, leurs actions sont parfaitement synchronisées.

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Selon les informations obtenues par EcoMatin, la collaboration entre le PAK et les unités de sûreté est structurée et favorise une collaboration franche et des discussions constructives qui permettent d’avancer en résolvant durablement tous les problèmes qui nécessitent une intervention.

A ce titre, le COMPORT est chargé, entre autres, de l’écoulement du trafic maritime ; du pilotage et du suivi des activités remorquage et lamanage ; de l’application des lois et règlements de police d’exploitation dans le domaine portuaire ; de la protection de l’environnement ; de la lutte contre les pollutions, Incendies et calamités, le contrôle du mouvement des personnes et des marchandises ; de la gestion de la tour de contrôle.

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Sur le Plan Maritime, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) Zone Kribi dans ses missions régaliennes est responsable de la sécurisation de la mer territoriale à savoir douze mille marins à partir des côtes (plan d’eau, bassin, chenal d’accès et rade). La Marine nationale (Base navale de Kribi) quant à elle sécurise les zones au-delà de la mer territoriale.

Sur le plan terrestre, la Gendarmerie Nationale (Compagnie du Port et l’escadron 74) et/ou la Police (Commissariat spécial du Port) constituent la première force d’intervention en cas d’infractions. La récente installation de François Mamfred EKINDI, comme nouveau Commissaire du Port de Kribi, devrait renforcer les missions (de la Police notamment).

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Enfin, les unités de sureté du PAK s’occupent des accès, procèdent à la surveillance et au contrôle des mouvements des marchandises et des hommes. Elles sont placées sous la supervision de l’Autorité Portuaire à travers la Capitainerie, garante de la sécurisation du domaine portuaire.

« La gestion de toutes ces unités n’est pas cacophonique. Nous reconnaissons que la mise en symphonie est complexe. Mais ce que vous pouvez retenir, c’est que en fonction des problèmes rencontrés, chaque unité de sûreté peut être saisie pour agir chacune dans son domaine de compétence », explique un responsable.

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Par ailleurs, ajoute-t-il, « Le Directeur Général du PAK a mis en place un sous-comité de sécurité/sûreté du PAK, constitué d’unités de sûreté que sont : le BIR, la Gendarmerie Nationale, la Marine Nationale et la Police entre autres. Ce sous-comité tient des réunions sur une base mensuelle et examine toutes les questions de sécurité/sûreté qui nécessitent une implication concertée au sein de la plateforme portuaire ».

Berty Tounoudjou

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