Programmation budgétaire : 41 projets soumis à l’appréciation des experts
Les travaux de la 4e session du comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissements public soumis par les maîtres d’ouvrages, ont permis aux experts réunis au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire de plancher dessus.
La préparation du budget de l’année 2023, est déjà en cours au sein du gouvernement camerounais. En effet, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Mindel/Minepat), Paul Tasong, a présidé le 14 mars 2022, les travaux de la 4esession du comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les maîtres d’ouvrage.
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Pour cette 4e session de travail du comité des experts, ce sont 41 projets qui ont été passés au peigne fin, pour une enveloppe globale de près de 618,241 milliards de Fcfa. Lesdits projets sont rattachés à plusieurs départements ministériels. Il s’agit donc des ministères : des Arts et de la Culture (5 projets) ; de l’Eau et de l’Énergie (2 projets) ; de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (2 projets) ; de l’Enseignement supérieur (1 projet) ; des Postes et Télécommunications (9 projets) ; des Relations extérieures (12 projets) ; des Transports (2 projets) ; du Travail et de la Sécurité sociale (3 projets). A ceux-ci s’ajoutent les ministères de la Recherche scientifique et de l’Innovation ; des Finances ; des Marchés publics ; de la Justice et de l’Administration territoriale qui ont soumis respectivement un seul projet.
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Selon le Mindel/Minepat, l’objectif visé par ces rencontres était « de porter une appréciation sur les projets d’investissements publics d’un coût supérieur ou égal à 100 millions préparés par les maîtres d’ouvrage », a laissé entendre Paul Tasong. Des appréciations qui constituent « le principal critère de sélection des projets qui seront retenus dans le cadre de programmation budgétaire, et finalement dans le budget, tant en ressources internes qu’externes », poursuit-il.
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Dès lors que les projets sont ainsi présentés aux experts, c’est qu’ils ont déjà eu un aval des commissions internes de maturation ministérielle, comme institué par le décret du 21 juin 2018 fixant les règles régissant le processus de maturation des projets et sont si on peut le dire ainsi mature. En effet la maturation des projets demeure un goulot d’étranglement dans la mise sur pied des projets d’investissements publics, c’est pour pallier à ce problème que le décret du 21 juin 201 a vu le jour. Ledit décret défini« Dans le domaine des investissements publics, un projet est dit mature lorsque l’ensemble des processus qui le compose est maîtrisé et permet d’atteindre les objectifs fixés. Cette maîtrise se contrôle au fur et à mesure que le projet avance », peut-on lire.