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RD Congo : la Banque mondiale annonce la construction d’une nouvelle fibre optique sur la Nationale No2

Après l’inauguration le 16 mars dernier de la ligne optique CAB 5 Kinshasa-Moanda, le Camerounais Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale a réaffirmé l'engagement de l’institution de Bretton Woods pour accroître le secteur numérique en République Démocratique du Congo.

En RD Congo, la fracture numérique est un frein au développement des services de télécommunications, rendant ainsi difficile la connectivité internationale et interrégionale (liaisons Internet), tant en termes de débits disponibles que de qualité de service et de coûts. Pour inverser la tendance, le pays a noué avec la Banque mondiale un partenariat qui vise la croissance du secteur numérique. Une coopération déjà actée à travers notamment l’inauguration par le Camerounais Albert Zeufack de la ligne de la fibre optique CAB 5 Kinshasa-Moanda. C’était le 16 mars dernier à Kinshasa.

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Long de 690 kilomètres, ce réseau relie la voie routière de Matadi à Moanda. A en croire le ministre congolais des Télécommunications, l’exploitation et la maintenance du réseau seront assurées par le consortium Fiber Access Service Technology (Faste Congo) et la Société congolaise de Fibre Optique, (Socof).

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Au terme de la cérémonie, le directeur des opérations de la Banque mondiale a réaffirmé  l’engagement de l’institution de Bretton Woods pour la croissance du secteur numérique à travers le pays notamment avec un projet de construction de la fibre optique le long de la route nationale No2 entre Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental, et Bunia, en Ituri. Ce projet va sans doute donner un coup de pouce aux postes et télécommunications qui à date demeurent embryonnaires. Pour étayer cette idée, le ministère français de l’Economie dans une étude relevait que « seul 20 % de la population congolaise a accès à la 3G », alors que la couverture des autres pays d’Afrique subsaharienne est en moyenne de 59 % et de 85 % au plan mondial. Une situation qui n’est pas sans incidences sur le coût des opérations numériques et le niveau de taxation des télécommunications de plus en plus grandissant. En 2022 par exemple, les frais imposés à chaque opérateur télécoms (en fonction du type de prestations sollicitées) est de 0,0075 $ sur chaque minute d’appel, 0,003 $ sur chaque SMS, 0,00005 $ par mégabit, apprend-t-on.

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