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Recouvrement de créances : La solution proposée par la Société de recouvrement des créances du Cameroun

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) a récemment confié à la Société de recouvrement des créances du Cameroun (SRC) le recouvrement de son portefeuille de créances compromises.

Dans un communiqué publié ce 30 janvier 2017, Marie-Rose Messi, directeur général de la Société de recouvrement des créances du Cameroun (SRC) a annoncé que la structure qu’elle dirige depuis juin 2013, compte étendre ses activités hors de son champ classique d’intervention (liquidation des banques) pour devenir un partenaire à part entière des institutions financières en activité, en leur proposant son expertise en matière de recouvrement des créances compromises.

90 milliards de FCFA redistribués aux créanciers

« La mission de liquidation de 5 banques pionnières de son portefeuille (SCB, BCD, Biaoc, Cambank, Paribas) s’est achevée avec succès en octobre 2001 », s’est félicité le DG. Elle a ajouté que, sous un autre volet, plus de 90 milliards de FCFA ont été redistribués aux créanciers desdites banques. Par ailleurs, vante Mme Messi, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) a récemment confié à la SRC le recouvrement de son portefeuille de créances compromises.

Pour soutenir cette ambition, Marie-Rose Messi rappelle que la SRC a déjà collecté plus de 270 milliards de FCFA depuis sa création en 1989 auprès des débiteurs des banques en liquidation dans le pays.

Créée le 18 août 1989, la SRC placée sous la tutelle du ministère des Finances (Minfi), avait pour but originel, la reprise des actifs et du passif de la Société camerounaise de banque (SCB) non-repris par la Société commerciale de banque-Crédit lyonnais Cameroun ainsi que le recouvrement contre rémunération, des créances douteuses et/ou contentieuses détenues par les institutions financières publiques. Le champ d’action de la Société s’est élargi en janvier 1991 par un décret présidentiel qui lui a permis de se charger de la liquidation à l’amiable des actifs et du passif de tout établissement public de crédit qui lui est confié par le Minfi.

Par Franck Ebassa

Par Franck Ebassa

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