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Telecoms : l’ART va en guerre contre les équipements non homologués

L’Agence de régulation des télécommunications (ART) prépare une vaste campagne de recensement des équipements et matériels de télécommunications présents sur le marché (téléphones, tablettes, décodeurs, etc.) avec pour ambition de retirer ceux n’ayant effectué aucune procédure de certification.

Le directeur général de l’Agence de régulation des  télécommunications (ART), Philémon Zoo Zame informe l’ensemble des professionnels, importateurs et revendeurs de matériels et équipements terminaux de télécommunications que « tout équipement terminal destiné à être connecté, directement ou indirectement, à un réseau ouvert au public ne peut être mis sur le marché camerounais qu’après homologation».

Dans son communiqué rendu publique le 31 mai 2019, Philémon Zoo Zame précise que cette homologation est également exigée préalablement à la mise sur le marché dudit équipement, quelle que soit sa destination. L’homologation vise à garantir le respect de la conformité des équipements aux normes et spécifications techniques conventionnelles.

Les équipements concernés par cette certification sont les téléphones, Smartphones, tablettes numériques, émetteurs de radiodiffusion, émetteurs TV. On compte également sur la même liste, les équipements station terrienne, équipements télématiques, équipements Wi-Fi, décodeurs.

Toujours dans la même veine, le DG de l’ART annonce aux opérateurs des réseaux de télécommunications ouverts ou non au public, installateurs, importateurs, distributeurs et revendeurs d’équipements terminaux non homologués,  qu’il va faire procéder dans les « prochains jours » une campagne de recensement des équipements et matériels de télécommunications.

Cette campagne permettra notamment de lutter contre la présence sur le marché intérieur des téléphones non homologués et de maîtriser le volume de ces équipements en circulation sur le territoire national. Il s’agit aussi de protéger les opérateurs économiques locaux contre la concurrence déloyale des importateurs illégaux et d’endiguer l’importation des téléphones contrefaits et des risques qu’ils représentent pour l’utilisateur. Il est aussi question de lutter contre les terminaux contrefaits. «Chaque téléphone a un code unique, c’est le code Imei utilisé en cas de recherche de perte, de vol ou identification d’un téléphone par le réseau de l’opérateur. Mais il se trouve que sur le marché, il y a des centaines de téléphones qui ont le même Imei. En cas de problème, ce  n’est pas facile de procéder à toutes ces vérifications», avait expliqué Mengang Bekono, directeur technique de l’Agence de régulation des télécommunications dans un entretien à Cameroon  Tribune.

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