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Titres publics: 5000 milliards d’encours sur le marché de la Beac à fin août 

Le Gabon, le Congo et le Cameroun sont les plus actifs de ce marché avec respectivement 26,2%, 25,6% et 22,1% du montant total.

Selon les données de la Beac, le marché des valeurs du trésor de la Cemac a franchi la barre de 5 000 milliards d’encours des engagements financiers étatiques. Au 31 août 2022, le volume de ressources levées par émission de titres publics s’estime à 5 042,55 milliards de F, soit une hausse de 24,3% par rapport à juin 2021. En effet, le Gabon, le Congo et le Cameroun sont les plus actifs du marché avec respectivement 26,2%, 25,6% et 22,1% du montant total. Le Tchad (12,8%) et la Guinée Equatoriale (12%) restent à un niveau de participation moyen tandis que la République centrafricaine occupe le peloton de queue avec un encours des valeurs en circulation estimé à 64,4 milliards seulement et représente 1,3% du total.

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Pour ce qui est de l’instrument financier, les Etats font plus recours aux Obligations de trésor assimilables (OTA), titres dont la maturité va au-delà d’un an. Ils représentent 81,2% du portefeuille des engagements financiers des Etats de la Cemac, avec une préférence pour les maturités de 2-3 ans (42%). Le compartiment des Bons du trésor assimilables (BTA), titres dont la maturité ne dépasse pas un an, s’en sort avec 18,8% seulement. Comparé à juin 2018, les BTA étaient les plus sollicités enregistrant ainsi 73,9% de l’encours de dettes sur le marché monétaire.

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Toutefois, le recours des trésors publics aux ressources longues traduit une consolidation progressive aux signatures souveraines. Néanmoins, cette dynamique augure d’une hausse du coût des ressources levées sur le marché financier de la Cemac. Au 31 août 2022, le coût moyen des ressources s’est situé à 7,03% contre 6,30% en glissement annuel, soit une hausse de 22%. 

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Ainsi, les OTA du Tchad et du Congo sont les plus chères du marché avec des taux respectifs demandés de 9,89 et 8,89%. Le Gabon capte 8,75% sur cet instrument. Le taux moyen des BTA est passé à 5,63% tiré par le Tchad (6,89), le Congo (6,46%) et le Gabon (5,89%). Le Cameroun reste celui qui séduit les potentiels investisseurs avec les taux les plus faibles sur les BTA (2,91%). Le respect des échéances de paiement demeure l’une des marques de fabrique de ce pays, ce qui maintient la confiance des investisseurs sur ses titres.

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