Business et EntreprisesA la Une

Transport urbain : Yango obtient officiellement l’autorisation d’exercer son activité au Cameroun

La décision du patron des Transports est valable pour un an renouvelable.

Les activités de Yango, la plateforme numérique, spécialisée dans la location en ligne de véhicules de transport urbain sont désormais autorisées au Cameroun. Le 16 août dernier, le ministre en charge des Transports a signé une décision, donnant à « la société Enangue Holding Sarl, titulaire de la licence spéciale (S10) n°4/SSDT/MINT/DTR/CE003, représentée par Awana Ateba Michel Guy France, une autorisation provisoire d’exercice du service de transport par taxi opéré via la plateforme numérique Yango au Cameroun », écrit le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. L’autorisation du membre du gouvernement est valide pour une période d’un an éventuellement renouvelable. Toutefois, ce dernier précise que cette autorisation provisoire est « individuelle, non transférable et insusceptible de location ».

Lire aussi : Yango, Heetch, Jumia et Cdiscount : la galère des plateformes étrangères au Cameroun

En février dernier, les autorités camerounaises avaient interdit la poursuite des activités de Yango pour manquement aux réglementations internes en matière de transport. Les mêmes autorités avaient déjà, début septembre 2022, mis en demeure l’opérateur de constituer un siège, une succursale, un bureau, une représentation ou une joint-venture au Cameroun, dans un délai de deux mois. Dans le même temps, il devait se faire immatriculer auprès du fisc, dans le registre de commerce et de crédit immobilier, et faire une déclaration préalable contre récépissé à l’administration en charge des communications électroniques. Ngalle Bibehe demandait aussi à l’entreprise d’ouvrir un compte dans un établissement de crédit ou dans un bureau de chèques postaux ; indiquer le prix, les taxes et autres frais constituant la structure du prix du service rendu aux clients ; et publier périodiquement les conditions générales de prestations de service aux clients. Depuis sa suspension, la société a engagé des discussions avec les autorités publiques et les syndicats des chauffeurs de taxi du Cameroun pour se conformer à la réglementation.

La décision de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena intervient près d’un an après le décret du 10 octobre 2022,du Chef du gouvernement rendant obligatoire l’obtention d’une licence et d’une autorisation préalable avant de proposer les services de transport de personnes par taxi opéré via les plateformes mobiles. Pour l’obtention du précieux sésame, les entreprises concernées doivent s’acquitter d’une somme de 15 000 F au titre de la redevance instituée pour la délivrance des licences de transport routier pour la catégorie S10 réservée aux services de transport de personnes par taxi opéré via les plateformes mobiles. Une autre redevance, inhérente à l’obtention d’une autorisation d’exercice des professions de transporteurs routiers dans le même segment, est fixée à 200 000 F.

Lire aussi : Transport urbain : les activités de Yango suspendues au Cameroun

Au Cameroun Yango se félicite  de ce « Notre investissement a permis aux entreprises de transport locales d’atteindre une croissance moyenne du chiffre d’affaires de 35%, en assurant une meilleure sécurité et un meilleur confort aux passagers », indiquait la société à nos confrères d’Investir au Cameroun.

Au demeurant, Yango est un service en ligne international de commande de trajets. Il est déjà présent dans plus de 20 pays en Europe, en Asie centrale, en Afrique et au Moyen-Orient. Contrairement aux autres services de covoiturage, l’application Yango.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page