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Une conférence des chefs d’Etat de la Cemac annoncée pour ce 9 février

Selon des informations d’EcoMatin, la réunion se tiendra en visio-conférence.

C’est dans un contexte particulièrement tendu que va se tenir la première conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) de l’année 2024. Selon les informations d’EcoMatin, la réunion se tiendra par vidéo-conférence. C’est d’ailleurs l’une des rares fois qu’une telle assise portera essentiellement sur la présentation du dossier des nominations des membres du gouvernement de l’institut d’émission et de l’organe de régulation monétaire de l’espace communautaire. Il s’agit, peut-on lire dans le document dont EcoMatin a pu avoir copie, de la nomination du gouverneur de la Banque Centrale, de la présentation du dossier de nomination d’un Directeur Général à la Beac et de la présentation du dossier de nomination du secrétaire général de la Cobac.

Ce sommet en visioconférence intervient au lendemain de la sortie du directeur général du contrôle général, Blaise Eugène Nsom, dans laquelle, il s’arrogeait la prérogative de mettre fin aux fonctions du gouverneur de la BEAC. Dans cette correspondance adressée au vice-gouverneur, au secrétaire général et au directeur général de l’exploitation de la Beac, le directeur général du contrôle général, le Camerounais Eugène Blaise Nsom, foule aux pieds les prérogatives exclusives de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac. Une sortie qui se situe dans le prolongement de ce que le vice-gouverneur qualifie de dépassement répétitif des limites de ses compétences et qui empiète sur les responsabilités réservées au gouverneur et au vice-gouverneur.

Alors que le Tchadien Abbas Mahamat Tolli est arrivé au terme de son mandat de gouverneur de la banque centrale de la CEMAC, le nom de son très probable futur successeur est d’ores et déjà connu. Selon les informations d’EcoMatin, il s’agit du Centrafricain Yvon Sana Bangui. L’ingénieur et économiste de 49 ans serait le candidat en pole position pour prendre la tête de l’institut d’émission.

Lire aussi : Affaire Blaise Nsom : Au-delà de l’aigreur, ce que disent des textes sur la transition au poste de gouverneur de la BEAC

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