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Voirie urbaine et assainissement : Douala placé sous plan d’urgence minimal

C'est la solution rapide et efficace trouvée par Roger Mbassa Ndine, le Maire de Douala, pour lutter contre les inondations et améliorer la mobilité urbaine dans la capitale économique.

Le Maire de Douala veut ainsi lutter contre les inondations et améliorer la mobilité urbaine dans la capitale économique.

Réputé abriter des commerçants frondeurs, le marché Mboppi de Douala a affiché un visage extraordinaire  ce 9 octobre 2020 à l’occasion d’une visite effectuée par le Maire de Douala, venu évaluer et vérifier, le chantier routier récemment réhabilité au lieudit gendarmerie nationale de Mboppi. Jadis jonché de nids de poule, cette portion de l’axe reliant le carrefour Agip à la douche municipale de Douala a bénéficié, en quelques jours, d’un revêtement en pavés. A la grande satisfaction de ses usagers et des commerçants du plus  grand marché de la capitale économique. Le chantier de Mboppi figure parmi les travaux inscrits dans le plan d’urgence conçu par le nouvel exécutif de la mairie de Douala. Plan d’urgence dont les objectifs sont, d’après Roger Mbassa Ndine, «d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Douala en facilitant la mobilité urbaine, tout en assurant la sécurité des biens et des personnes». Ledit plan se décline en trois composantes: la voirie urbaine, l’assainissement, et l’éclairage public. 

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La campagne de réfections des voies principales et secondaires de la ville de Douala ont en effet débuté sous les chapeaux de roues moins d’un an seulement après l’entrée en fonction du nouvel exécutif communautaire: Rond-point Deido, Deido, Bonamoussadi, Bessengue etc…Autre projet visité, celui du drain sur la rivière Ngongue, dans l’arrondissement de Douala 5ème. Long de 3 kilomètres d’amont en aval, de Malangue à Missoke. Sur le terrain, une pelle amphibie nouvellement acquise s’active sur les eaux de la Ngongue. «Il s’agit de réduire au maximum les inondations dans les zones à risque par le curage des ouvrages d’assainissement», insiste le maire de Douala. La Communauté urbaine de Douala (CUD) s’est attachée pour se faire, les services et l’expertise de  l’entreprise Seca S.A (Services camerounais d’assainissement), filiale d’Hysacam (hygiène et salubrité du Cameroun). «Nous sommes partenaires de la ville de Douala dans l’assainissement, le curage des drains, ou l’hydro curage. Le calibrage des drains est notre grande préoccupation. Il est question pour nous d’agrandir les  rivières et cours d’eau, les curer, enlever tous les sédiments, stabiliser les berges et remettre les eaux dans leur tirant normal pour éviter les inondations. Ceux qui ont été sur le terrain ont vu que les travaux ont effectivement commencé», explique Arlette Tchapoya, Directrice générale.

Seca S.A est ainsi engagé dans les travaux d’assainissement  de la rivière «Ngongue», dont le chantier est long de 3 kilomètres d’amont en aval, entre les quartiers Malangue à Missoke, dans l’arrondissement de Douala 5ème. La filiale d’Hysacam interviendra par ailleurs sur trois zones d’intervention: Malangue, Denver sur le Tongo Bassa, et Bobongo, à l’entrée Est de Douala, au lieu-dit «pont noir», plus précisément, pour curer et reprofiler ces drains. 

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La CUD a engagé une véritable course  contre la montre après les spectaculaires inondations enregistrées le 21 août 2020. L’actuel exécutif veut visiblement anticiper sur les saisons de pluies diluviennes, causes d’importants dégâts matériels: «cette année Douala s’en est plutôt bien sortit au regard des inondations enregistrées dans le monde entier. Nous avons commencé à curer très tôt les drains. C’est la raison pour laquelle nous avons eu des inondations de moins de 24 heures. Il y’a eu quelques dégâts, mais heureusement sans pertes en vies humaines. Cela a été rendu possible également par le professionnalisme des uns et des autres, mais aussi par l’engagement des citoyens de la ville de Douala», a indiqué Roger Mbassa Ndine. 

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L’éclairage public

Autre dossier embarrassant sur la table de Roger Mbassa Ndine, celui de l’éclairage public défaillant dans plusieurs artères de la ville de Douala: une partie du boulevard de la liberté, du second pont sur le Wouri, de la pénétrante Est ou encore de Ndokoti ou le prolongement nord du boulevard de la République. «Il y’a des risques énormes d’insécurité la nuit à cause de l’absence de l’éclairage public. C’est la raison pour laquelle la mairie de Douala a engagé progressivement des travaux de réfection ou d’installation de l’éclairage public dans tous les arrondissements» rassure le maire de Douala rassure. 

Dans le cadre de la poursuite des mesures urgentes de drainage fluvial et d’assainissement, le maire de Douala annonce la destruction prochaine des constructions érigées sur l’emprise des drains  de certains quartiers des arrondissements  de Douala 3ème et 5ème.

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