Conjoncture

Zlecaf: un accord sur les procédures douanières en gestation

Il sera question à travers celui-ci de numériser les procédures douanières. Objectif: stimuler les échanges continentaux grâce à la suppression des obstacles majeurs au développement des flux commerciaux intra-africains.

La  Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), va connaître une nouvelle étape dans sa mise en œuvre. Une stratégie visant à harmoniser les procédures douanières sur le continent est actuellement en gestation. L’annonce a été faite le 13 juin dernier par Wamkele Mene, le Secrétaire général de la Zlecaf, lors de la plénière d’ouverture de la conférence Bloonberg New Economy Gateway Africa, tenue à Marrakeh au Maroc.

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Cette initiative intervient après le lancement du commerce guidé qui vise 7 pays du continent dont le Cameroun. Ainsi il sera question avec cette nouvelle stratégie de numériser les procédures douanières, ce qui aura pour objectif de stimuler les échanges continentaux grâce à la suppression des obstacles majeurs au développement des flux commerciaux intra-africains. Toujours dans  cette même logique « un protocole sur le commerce électronique sera mis en place à partir de juillet prochain, pour stimuler les échanges entre les pays ».

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Entrée en vigueur en 2021, la Zlecaf vise a éliminé progressivement les droits de douanes sur 90 % des marchandises. Avec un taux d’échange intra-régional inférieur à 18 % contre 50 % en Asie et 70 % en Europe, l’Afrique, grâce à la Zlecaf, deviendra la deuxième plus grande zone de libre-échange au monde. Ceci grâce à un marché avec un potentiel de 1,3 milliard de consommateurs, un produit intérieur brut estimé à 3000 milliards de dollars, pour 1,2 milliard de consommateurs.

Lire aussi : Zlecaf : les Etats de de la Cemac s’accordent sur le protocole de la concurrence

Par ailleurs, dans un rapport publié en 2020, la Banque mondiale estimait à 450 milliards de dollars (+7%) l’augmentation du revenu réel de l’Afrique en 2035 avec 40 millions de personnes qui sortiraient de l’extrême pauvreté grâce à la première phase. Quatre mois après l’opérationnalisation de la première phase, l’institution de Bretton Woods dans une nouvelle étude démontre que le continent pourrait atteindre jusqu’à 571 milliards de dollars de revenus supplémentaires dans 12 ans, ce qui créerait plus d’emplois et augmenterait la croissance économique.

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