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Zone de libre-échange continentale africaine: un forum national pour une meilleure compréhension annoncé au Cameroun

La tenue de ces assises a été annoncée lors d’une audience accordée le 11 mars dernier par le ministre du Commerce au directeur du Bureau Afrique Centrale de la CEA.

Le Cameroun se prépare donc pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), annoncée pour le second semestre de cette année. A cet effet, Un forum national, en cohérence avec le Plan Directeur d’Industrialisation du Cameroun, pour une meilleure compréhension  de la ZLECAF et surtout, une appropriation par l’administration camerounaise, est  annoncé au Cameroun. C’est la quintessence du plaidoyer présenté par  Antonio M. A. Pedro, le directeur du Bureau Afrique Centrale de la CEA, lors d’une audience à lui accordée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 11 mars dernier à Yaoundé. Antonio M. A. Pedro, apprend-on, est venu dire à Luc Magloire Mbarga Atangana, la volonté de la Commission Économique des Nations-Unies  (CEA) pour l’Afrique centrale de voir évoluer le processus de mise en place de ce vaste marché inédit. En rappel, le Cameroun fait partie des 52 pays signataires de l’Acte constitutif à Kigali le 21 avril 2018.


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Selon certains observateurs, cette zone de libre-échange contribuera à transformer les 55 économies africaines individuelles en un grand marché plus cohérent. Utiliser les complémentarités et exploiter collectivement le riche réservoir de terres et de richesses naturelles de l’Afrique, créer des espaces économiques internes plus grands et plus viables, permettront aux marchés africains de travailler plus efficacement. Le marché unique contribuera également à développer le commerce intra-africain grâce à une meilleure harmonisation et une coordination des régimes de libéralisation et de facilitation du commerce entre les Communautés économiques régionales (CER), apprend-on.


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Sous l’égide de l’Union africaine, les dirigeants africains visent à établir la CEA comme la dernière des six étapes successives qui impliquent le renforcement de la coopération sectorielle et la mise en place d’une union douanière continentale, d’un marché commun et d’une union monétaire et économique.

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