Politiques Publiques

Zone de libre-échange continentale: l’Afrique centrale prépare l’entrée en vigueur

Des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (Ueac) planchent sur l’approfondissement de l’intégration à Malabo.

La 33e session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac) s’est ouverte le 06 février 2019 à Malabo en Guinée équatoriale, sur le thème : « Approfondir l’intégration pour la transformation des économies des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ». Ces travaux qui se poursuivront jusqu’au 08 février prochain, se tiennent à six mois de l’entrée en vigueur de l’accord de l’Union africaine instituant la Zone de libre-échange continentale (Zlec). Il faut relever que la mise en place de cet accord, qui prévoit la levée des barrières tarifaires est une opportunité dont les pays de les pays d’Afrique centrale risquent de louper, eux qui continuent d’afficher des échanges commerciaux à l’intérieur de la communauté de moins de 2%, lesquels échanges restent dominés par les produits agricoles provenant majoritairement du Cameroun.

Or, l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale signifie désormais un marché de 1,2 milliard de consommateurs, soit l’équivalent des marchés chinois et indien. L’Afrique centrale, en dépit d’un potentiel agricole impressionnant, n’est pas prête pour aller à la conquête de ce nouveau marché, en raison de sa faible production. On scrute bien les travaux en cours dans la capitale équato-guinéenne, pour voir ce qui pourrait en sortir en termes de solutions concrètes. Une des 13 institutions de la Cemac, l’Ueac a pour principale mission d’harmoniser les réglementations en vigueur au sein des États membres afin de dynamiser les échanges commerciaux et faciliter la convergence des politiques économiques au sein de la sous-région.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page