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Business et Entreprises

Aviculture : Le fermier camerounais EPA augmente son capital à près d’un milliard de FCFA

Cette augmentation du capital, selon une annonce légale, fait suite à une compensation de créances.

Publiée vendredi 10 mars 2023 à 13:12:17Modifiée vendredi 10 mars 2023 à 13:15:14Temps de lecture 3 minPar EcoMatin

La société « Elevage Promotion Afrique » (EPA), dirigée par le milliardaire Bernard Azangue, a procédé à l’augmentation de son capital de 200 millions de FCFA à 850 millions de FCFA, selon une annonce légale publiée ce 10 mars. Cela représente une hausse de 650 millions de FCFA. Ainsi, le capital d’EPA frôle la barre du milliard de FCFA. Cette augmentation du capital, apprend-on, fait suite à une compensation de créances. Ce qui a modifié le statut de cette entreprise partant d’une société à responsabilité limitée pluripersonnelle en société anonyme avec conseil d’administration.

Lire aussi : Aviculture : la crise des matières premières agricoles assombrit les perspectives de la filière

L’EPA renforce ainsi son capital dans un environnement où ses concurrents immédiats ont doublé leurs investissements ces dernières années. A titre d’illustration, le groupe fondé par le défunt multimilliardaire, Jean Samuel Noutchogouin, a injecté, en 2022, un montant de 1,6 milliard de FCFA dans l’augmentation du capital de deux filiales opérant dans le secteur avicole.

Dans le détail, Belgocam, filiale du groupe qui assure l’importation et la commercialisation des intrants, a vu son capital doubler de 1,12 milliard à 2,24 milliards de FCFA. Pour ce qui est de la filiale Agrocam qui produit 4 millions d’œufs par an et 25 millions de de poussins d’un jour annuellement, le capital fait un bond de près d'un demi-milliard de FCFA. Il passe de 663 millions à un près de 1,2 milliard FCFA.

Lire aussi : Filière avicole : le marché local de la volaille de nouveau accessible aux aviculteurs

La Société EPA qui est l’un des principaux acteurs du secteur avicole camerounais revendique la place de 1ère ferme parentale (plus de 22% de la capacité nationale) et 3ème couvoir (près de 15 % de la capacité nationale). L’entreprise se propose désormais de diversifier et d’intégrer son activité en intensifiant d’une part l’élevage porcin et bovin jusque-là marginal, d’autre part en installant une usine d’aliments de bétail moderne qui approvisionnera non seulement la clientèle de poussins d’un jour, mais aussi les autres élevages de la Zone Cemac.

Lire aussi : Elevage : la filière avicole dans la tourmente à l’Est

L’EPA revendique la production de 6,5 millions de poussins d’un jour chair par an ; 10 000 tonnes de viande de porc ; plus de 1500 têtes de moutons en élevage plein air, etc.

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