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Conjoncture

Banque africaine de développement : l’héritage que laisse Célestin Monga

Trois ans après son arrivée, en provenance de la Banque mondiale, le Chef-économiste et vice-président de la BAD a participé à l’analyse des stratégies et ausculter les politiques dans leurs différents aspects (management de la dette, mobilisation des ressources domestiques).

Publiée mercredi 2 octobre 2019 à 21:22:23Modifiée mardi 23 novembre 2021 à 20:30:51Temps de lecture 2 minPar EcoMatin

La nouvelle de son départ est officiellement tombée le 30 septembre. Célestin Monga, chef-économiste et vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) durant sa carrière, a participé à l’élaboration des stratégies de transformation de l’Afrique. Elles passent par l’accès à l’énergie, l’amélioration des conditions de vie des populations et l’industrialisation. S’agissant de ce dernier point, l’économiste et ses pairs de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ont convenu de l’élaboration d’un « Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique » (AIDA). Ce plan d’action s’appuie sur entrepreneuriat. « L’Afrique pourrait, donc, doubler son PIB industriel, en atteignant, ainsi, 1,72 millions de dollars US au cours de la prochaine décennie, et son PIB par habitant à 3 368 USD (…) En outre l’Afrique devrait investir massivement dans l’éducation. L’objectif doit être de construire un système éducatif de grande qualité accessible au plus grand nombre ; de concevoir une éducation qui procure des savoirs fondamentaux de haut niveau, mais qui soit aussi capable de répondre aux besoins d’un marché du travail en constante mutation », indiquait Célestin Monga, lors des assemblées générales de l’institution bancaire panafricaine,  tenues du 21 au 25 juin 2018 à Busan (Corée du Sud). En ce qui concerne l’accès à l’énergie, l’ex-vice-président de la BAD était favorable aux énergies renouvelables. Pour lui, « La capacité de l’Afrique à développer les énergies renouvelables et à ouvrir la voie vers une plus grande utilisation est de plus en plus évidente ». Durant la journée de l’énergie organisée au pavillon de la BAD lors de la COP 24 en Pologne, il soutenait que « si la production électrique offerte par les centrales traditionnelles est en progression lente mais constante, les modèles alternatifs misant sur de petites structures décentralisées (mini-réseaux, systèmes solaires domestiques…) paraissent désormais essentiels pour répondre au défi de l’accès universel à l’électricité en Afrique ». En clair, Célestin Monga a travaillé de façon constructive avec des responsables gouvernementaux africains, des organismes internationaux et d’autres institutions, à la conception et la mise en œuvre de réformes politiques, pragmatiques et réalistes. Nombre de ses pairs le considèrent comme un économiste de renommée mondiale. Il a été désigné par le magazine Jeune Afrique comme l’un des cinq meilleurs économistes africains.

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