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Couches jetables: une dizaine de marques autorisées à la commercialisation

Elles sont de nouveau commercialisables. Les couches jetables infantiles de marque Sita de la société Sitracel, Blessing Baby Diapers, des Etablissements Auguste et Frères, Moby Nursy de la société Euro Cosmetics, Molfix Diapers de la société Latunji Motayo. Mais aussi, Giggles de la société Amazon Cameroun Sarl, Molfix couches bébé et Libero Peau douce de la société Dee Lite Sarl, Moby Bébé de la société Biopharma, Oridel et Luna Baby de la société International Trade. Tout comme Joy Links de la société Tchin Pas Sarl et Softcare Diaper de la société Homebro Cameroon Limited. Selon un communiqué du ministre du Commerce en date du 21 février dernier, ces marques de couches jetables infantiles, à l’issue d’une première série d’évaluations de la traçabilité technico-règlementaire par le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome), ne présentent aucun risque pour la santé de leurs utilisateurs.


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Le communiqué du Mincommerce précise que l’examen de cas se poursuit pour les autres sociétés distributrices, au-fur-et-à-mesure de la présentation des dossiers. Les résultats en découlant seront communiqués au public au cas par cas et temps réel, informe Luc Magloire Mbarga Atangana. En effet, le  12 février dernier, le patron du commerce interdisait la vente de l’ensemble des couches jetables infantiles sur le marché camerounais. Cette décision était consécutive à une première relative à l’interdiction des couches importées seules, prise au terme d’une réunion tenue au sein de son ministère avec son homologue des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, les importateurs de ce produit et des responsables de l’Agence des Normes et de la qualité (ANOR).

En effet, c’est la sortie du DG de l’ANOR, Charles Booto à Ngon, à travers sa correspondance du 31 janvier dernier qui sonne l’alerte. Celle-ci rapportait qu’une étude menée par l’Agence de Sécurité sanitaire (ANSES) a conduit aux conclusions selon lesquelles certaines substances utilisées dans la fabrication de ces couches importées de l’Europe, (carboxakléhyde et les hydrocarbures aromatiques polycycliques de dioxines ou de furanes…) dépasseraient les seuils sanitaires requis.

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