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Employabilité des jeunes : l’AUF et le gouvernement signent trois accords de partenariats

D’une durée respective de trois ans chacun, les accords signés le 18 mai dernier entre le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et le gouvernement camerounais s’adresseront au bénéfice de la jeunesse, notamment dans les domaines de l’entrepreneuriat, l’employabilité et l’insertion professionnelle.

Le 18 mai dernier, la salle des actes du ministère des Relations extérieures  servir de cadre pour la signature de trois-accords-cadres de partenariats entre l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) Afrique Centrale et Grands Lacs et le gouvernement camerounais. D’une durée respective de trois ans chacun, ces accords fixent le cadre de partenariat et les modalités de collaboration entre l’AUF et le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), celui de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC) et le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), en vue de la mise en place d’actions conjointes au profit de la jeunesse. Ont alors signé côté Camerounais, les ministres Achille Basselekin III, Issa Tchirouma Bakary et Mounouna Foutsou, l’AUF était représenté par Recteur le Professeur Slim Khlabous.

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A travers cette signature, les deux parties s’engagent à conjuguer leurs efforts au bénéfice de la jeunesse, notamment dans les domaines de l’entrepreneuriat, l’employabilité et l’insertion professionnelle. Plusieurs secteurs seront explorés dans le cadre de ces accords : la promotion de l’orientation, de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle ; la promotion et la diffusion de la culture entrepreneuriale ; le développement des compétences numériques et la promotion de l’entrepreneuriat numérique ; le renforcement des capacités des jeunes porteurs de projets, leur accompagnement dans la mise en œuvre des projets ; l’élaboration de programmes pédagogiques spécifiques, entre autres.

Dans le cadre de cette coopération donc le Minpmeesa a pris l’engagement d’accompagner l’AUF dans la mise en œuvre et le suivi des projets arrêtés et incubés et d’apporter, entre autres un appui technique au fonctionnement de l’incubateur Ongola Fablab de l’AUF. Tandis que l’AUF se dit prête à encourager et soutenir techniquement et au besoin financièrement, les initiatives et activités des jeunes dans le domaine de l’entrepreneuriat et de la maturation des projets numériques ;  œuvrer en vue de l’insertion professionnelle et l’emploi des diplômés des centres d’incubation et à accompagner le gouvernement du Cameroun dans ses actions de promotion de l’entrepreneuriat en milieu jeune.

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Notons que cette signature s’aligne dans la stratégie de l’AUF construite en réponse aux défis du secteur éducatif parmi lesquels la qualité de la formation, l’employabilité des diplômés et leur insertion professionnelle. C’est pour apporter des pistes de solutions à ces défis et accompagner au mieux ses établissements membres à les relever, que l’AUF développe des partenariats avec les entreprises privées et leurs fondations, les agences nationales d’aide au développement, les organisations internationales et non gouvernementales, les États et gouvernements.

Mission au Cameroun

La signature de ces trois accords-cadres de partenariats s’inscrit dans le cadre de la mission du Professeur Slim Khlabous en terre camerounaise. Mission qui s’est tenue du 16 au 20 mai 2021, et qui est la première du genre depuis sa nomination à la tête de l’AUF. Durant cette période, le Recteur a eu l’occasion d’avoir des séances de travail avec les recteurs des universités d’État et les chefs d’institutions privées de l’enseignement supérieur membres de l’AUF, dans l’optique de s’accorder sur des sujets d’intérêt commun dont la prochaine Assemblée Générale de l’AUF, en septembre prochain, qui permettra de renouveler les instances dirigeantes de l’AUF et de valider sa stratégie 2021-2025. Il a aussi eu a rencontré des partenaires institutionnels, des membres du gouvernement, des chefs de mission diplomatiques, des acteurs socio-économiques à Yaoundé et à Douala, autour des questions liées à la qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance universitaire, l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés ou encore l’entrepreneuriat des jeunes.

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