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Ex-Cellucam: 38 ans après la liquidation, les ex-employés passent à la caisse

Depuis le 15 mars dernier, les anciens employés de cette structure étatique fermée depuis les années quatre-vingt passent à la caisse au titre du règlement du reliquat de leurs droits sociaux, estimés à près de 737,976 millions de FCFA.

Publiée vendredi 17 mars 2023 à 18:00:19Modifiée lundi 20 mars 2023 à 12:05:40Temps de lecture 3 minPar René Ombala

Une vue partielle du site de l'ex-Cellucam

Les ex-employés de la Cameroon Pulp and Paper Company (ex-Cellucam), société d’État installée à Edéa dans la région du Littoral du pays et tombée en faillite en 1982, sont invités à passer à la caisse au titre du règlement du reliquat de leurs droits sociaux. L’information figure dans un communiqué signé du préfet du département de la Sanaga maritime, Cyrille Yvan Abondo. Ledit communiqué stipulait que « les opérations de paiement débuteront dans la salle de réunion de ses services le 15 mars 2023 ».

Lire aussi : Réhabilitation : «la Camerounaise du Métal» prend possession du site de l’ex-Cellucam

Les bénéficiaires devront être munis des documents ci-après : la carte nationale d’identité ou le récépissé d’identification en cours de validité pour les ex-employés ; le certificat d’individualité pour tous les cas d’erreur ; le certificat de non appel de la décision de justice désignant l’ayant droit, en cas de décès du bénéficiaire.

Le document n’indique pas quel montant sera réparti entre ses ex-employés. Mais l’on sait que depuis la liquidation de la Cellucam effectuée en 1985, il y a 38 ans, des grévistes issus des rangs de ces ex-employés ont révélé en 2022 qu’ils attendent toujours des droits sociaux d’un montant de 819,973 millions de FCFA. En 2012, un premier et unique paiement partiel de 10 % du montant global de la créance leur avait été fait et depuis lors, plus rien. Il reste donc à payer au moins 737,976 millions de FCFA.

Lire aussi : Une technopole industrielle pour remplacer la Cellucam

Cette nouvelle étape intervient après que «La Camerounaise du Métal», a pris ses quartiers sur le site de la feue Cellucam. Ceci après que l’Etat du Cameroun et la Société camerounaise d’industrialisation et d’exploitation de bois (Scieb), ont signé un mémorandum d’entente pour la construction d’un technopole industriel de transformation du bois, un centre de formation aux métiers du bois, une zone de recherche et de développement, des structures commerciales et d’accompagnement des entreprises, petites et moyennes entreprises nationale du secteur bois, une unité de production de bioénergie à base de rebuts de production de l’usine, et une usine de production de pâte à papier. Coût du projet 80 milliards de FCFA, de 2020 à 2027.

Lire aussi : Compétitivité : Le Dacc revendique l’accompagnement de plus de 200 entreprises camerounaises en 3 ans

Rappelons que l’ex-Cellucam est cette entreprise publique dans laquelle furent investis 120 milliards de FCFA à partir de 1976. Au moment où elle entre en activité en 1980, elle tombe en faillite deux ans plus tard alors qu’elle employait 2000 personnes. À l’origine de cette mésaventure, des accidents industriels en série, fruits d’un montage technique approximatif du projet, selon les experts qui avaient été commis à l’audit.

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