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Exploitation minière : la Sonamines s’investit dans le retrait des enfants des mines

La Société nationale des mines mène une opération « Zéro enfant dans la mine », rendue à sa deuxième édition cette année, qui se déroulera en septembre prochain dans les sites miniers de Colomine, de Betare-Oya et de Kambelé dans la région de l’Est.

L’exploitation artisanale de l’or est très prépondérante dans la région de l’Est, où l’orpaillage anarchique s’est développé dans un contexte où des entreprises et des artisans miniers retournent le sol à longueur de journées à la recherche du métal précieux. Hommes, femmes, enfants, toutes tranches d’âge confondues, s’engouffrent dans des trous miniers au péril de leurs vies à la recherche de l’or. On y recense des centaines d’écoliers, qui en ont fait une priorité au détriment de l’école, selon un constat de la Société nationale des mines (Sonamines). « Dans le but d’aider leurs familles et emprunter un chemin apparemment facile, les enfants s’engagent dans la mine. Ils ne sont pas employés par les sociétés minières, il faut bien le préciser, mais mènent une activité minière artisanale avec les rebus miniers mis à disposition par ces dernières », indique la Sonamines.

Cette entreprise publique rapporte que l’activité a des effets néfastes sur plusieurs plans : la santé, le développement physique, intellectuel et cognitif de ces enfants ; la sécurité à travers le mode de vie dans la mine les expose à toute forme d’exploitation, de violences, d’agressions ; l’éducation en les privant de la possibilité d’aller à l’école ou d’avoir une scolarité normale. « Ils sont bien souvent obligés de quitter l’école prématurément, ou d’essayer de combiner la fréquentation scolaire avec un travail long et pénible. Ceci se reflète à travers le degré d’analphabétisme des populations riveraines des sites d’exploitation minière artisanale et artisanale semi- mécanisée », déplore la Sonamines.

Lire aussi : La sonamines veut construire une raffinerie d’or au Cameroun

8 millions déjà investis

Ceci étant, la société, bras séculier de l’Etat dans le secteur minier, a entrepris depuis l’année dernière une opération « Zéro enfant dans la mine », dont la deuxième édition est prévue cette année, du 26 au 30 septembre 2022 à Colomine, à Betare-Oya et à Kambelé, trois localités de la région de l’Est où l’activité aurifère est très prépondérante. La Sonamines veut ainsi contribuer à la réinsertion des enfants dans le système éducatif, à travers un ensemble de mesures d’accompagnement à la scolarisation et l’alphabétisation.

La phase pilote de cette opération s’est déroulée l’année dernière sur le site minier de Kambelé III avec des résultats satisfaisants. La Sonamines a réussi à scolariser 153 apprenants à l’école publique de la localité ; elle a remis des dons en manuels et fournitures scolaires de plus de 5 millions de FCFA ; elle a fait une dotation en « paquet minimum » à six écoles de ladite localité à hauteur de plus de un million de FCFA ; elle a subventionné partiellement les indemnités de certains maîtres des parents à hauteur de 1,2 million ; financement de 50 tables bancs et appui à la construction de la clôture de l’école publique de Kambélé III, à hauteur de 750 000 FCFA ; suivi du parcours des enfants scolarisés tout au long de l’année ; sensibilisation permanente des familles et chefs traditionnels pour la scolarisation des enfants et le maintien d’un environnement sain et sécurisé ; contrôle régulier des sites dans lesquels les enfants sont susceptibles de travailler. La Sonamines évalue à près de 8 millions de FCFA le budget investi lors de cette phase pilote. Celui de l’année 2022 n’est pas encore voté, et le sera à la fin de ce mois d’août, pour la campagne de septembre prochain. Il faut préciser qu’un peu plus de 800 enfants sont recensés dans les sites miniers de la région de l’Est, selon la Société nationale des mines.

L’exploitation artisanale de l’or est très prépondérante dans la région de l’Est, où l’orpaillage anarchique s’est développé dans un contexte où des entreprises et des artisans miniers retournent le sol à longueur de journées à la recherche du métal précieux. Hommes, femmes, enfants, toutes tranches d’âge confondues, s’engouffrent dans des trous miniers au péril de leurs vies à la recherche de l’or. On y recense des centaines d’écoliers, qui en ont fait une priorité au détriment de l’école, selon un constat de la Société nationale des mines (Sonamines). « Dans le but d’aider leurs familles et emprunter un chemin apparemment facile, les enfants s’engagent dans la mine. Ils ne sont pas employés par les sociétés minières, il faut bien le préciser, mais mènent une activité minière artisanale avec les rebus miniers mis à disposition par ces dernières », indique la Sonamines.

Cette entreprise publique rapporte que l’activité a des effets néfastes sur plusieurs plans : la santé, le développement physique, intellectuel et cognitif de ces enfants ; la sécurité à travers le mode de vie dans la mine les expose à toute forme d’exploitation, de violences, d’agressions ; l’éducation en les privant de la possibilité d’aller à l’école ou d’avoir une scolarité normale. « Ils sont bien souvent obligés de quitter l’école prématurément, ou d’essayer de combiner la fréquentation scolaire avec un travail long et pénible. Ceci se reflète à travers le degré d’analphabétisme des populations riveraines des sites d’exploitation minière artisanale et artisanale semi- mécanisée », déplore la Sonamines.

Lire aussi : Fer de Mbalam : la présidence de la République confie le dossier à la Sonamines

8 millions déjà investis

Ceci étant, la société, bras séculier de l’Etat dans le secteur minier, a entrepris depuis l’année dernière une opération « Zéro enfant dans la mine », dont la deuxième édition est prévue cette année, du 26 au 30 septembre 2022 à Colomine, à Betare-Oya et à Kambelé, trois localités de la région de l’Est où l’activité aurifère est très prépondérante. La Sonamines veut ainsi contribuer à la réinsertion des enfants dans le système éducatif, à travers un ensemble de mesures d’accompagnement à la scolarisation et l’alphabétisation.

La phase pilote de cette opération s’est déroulée l’année dernière sur le site minier de Kambelé III avec des résultats satisfaisants. La Sonamines a réussi à scolariser 153 apprenants à l’école publique de la localité ; elle a remis des dons en manuels et fournitures scolaires de plus de 5 millions de FCFA ; elle a fait une dotation en « paquet minimum » à six écoles de ladite localité à hauteur de plus de un million de FCFA ; elle a subventionné partiellement les indemnités de certains maîtres des parents à hauteur de 1,2 million ; financement de 50 tables bancs et appui à la construction de la clôture de l’école publique de Kambélé III, à hauteur de 750 000 FCFA ; suivi du parcours des enfants scolarisés tout au long de l’année ; sensibilisation permanente des familles et chefs traditionnels pour la scolarisation des enfants et le maintien d’un environnement sain et sécurisé ; contrôle régulier des sites dans lesquels les enfants sont susceptibles de travailler. La Sonamines évalue à près de 8 millions de FCFA le budget investi lors de cette phase pilote. Celui de l’année 2022 n’est pas encore voté, et le sera à la fin de ce mois d’août, pour la campagne de septembre prochain. Il faut préciser qu’un peu plus de 800 enfants sont recensés dans les sites miniers de la région de l’Est, selon la Société nationale des mines.

Lire aussi : Exploitation minière : le ministre des Mines annule le protocole d’entente entre la Sonamines et le chinois CREC 5

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