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L’INS veut élaborer un indice composite des activités économiques en zone Cemac

Le projet initié par la Banque des États de l'Afrique centrale, en partenariat avec l'Institut national de la statistique, et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale vise à consolider les données statistiques des entreprises de la sous-région Afrique centrale.

Au total, 582 entreprises, dont 406 pour la seule région du Littoral, ont été sélectionnées pour l’enquête de base au du projet de mise en place de l’indicateur composite des activités économiques (Icae) dans la zone Cemac (Communauté économique des États de l’Afrique centrale). Initié par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) depuis 2019, ce processus a connu un tournant décisif avec le lancement effectif de la grande enquête de base menée par l’Institut nationale de la statistique (Ins) du Cameroun dans les 10 régions du Cameroun, puis dans les autres États de la sous-région Afrique centrale. D’après Ahmadou Abdoulaye, le Directeur des études et de la statistique de la Beac, le projet naît des insuffisances des dispositifs du suivi de la conjoncture de l’ensemble des pays de la sous-région. A cet effet, la banque centrale a mis sur pied depuis 2013, un groupe de travail pluridisciplinaire chargé de mener la réflexion sur les modalités de mise en place de l’Icae. En droite ligne avec le projet de la politique monétaire de la Beac, notamment aux plans analytique et opérationnel, en vue de la réalisation du plan de réforme et de modernisation de la Beac.

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u fait de son expérience avérée en matière de statistiques, le Cameroun a été choisi comme pays pilote de cette enquête dans la Cemac. Enquête est inscrite dans le volet fonctionnel du projet Icae. «l’objectif est de sélectionner les produits entreprises et les services entreprises qui devront figurer dans l’échantillon afin de capter l’activité productive des entreprises de la Cemac par des enquêtes trimestrielles auprès des entreprises retenues», explique Ahmadou Abdoulaye. Les 582 entreprises ont été sélectionnées, indique Che Etoundi Joseph, le Directeur adjoint de l’Ins, Chef de ce projet, au terme d’un processus d’échantillonnage. sur la base de l’importance dans la branche d’activité. «L’objectif principal de ce projet est de sélectionner les produits entreprises et les services entreprises qui devront figurer dans l’échantillon afin de capter l’activité productive de la Cemac par des enquêtes trimestrielles auprès des entreprises retenues», précision du Chef de projet.

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C’est dans ce cadre, et en vue d’améliorer son dispositif de suivi de la conjoncture dans la Cemac que l’institut d’émission, avec l’appui financier de la Banque mondiale, et le soutien technique des instituts nationaux de la statistique de la sous-région, a initié le projet Icae», a ajouté le Directeur des études et de la statistique de la Beac. Pour l’Ins, et le Cameroun, l’enquête permettra, indique Che Etoundi Joseph, d’entamer le processus de rebasage de l’indice de production industriel et l’indice du chiffre d’affaires dans le tertiaire qui datent respectivement des années 2011 et 2012. Au terme de ce processus, des indices seront agrégés pour le calcul de l’Icae dans les entreprises d’Afrique centrale. Ont pris part à l’opération de lancement du projet d’élaboration de l’indicateur composite des activités économiques dans la zone Cemac, les entreprises privées, para-publiques, publiques, les chambres consulaires, et les organisations patronales. Après le Cameroun, les équipes de la Beac et de l’Ins prendront la direction du Congo, du Tchad, de la République centrafricaine, et du Gabon pour le même exercice.

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