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Recherche agricole : revue des technologies pour vulgariser les cultures au Cameroun

Des experts se sont réunis pour effectuer la revue des technologies pour les zones agro-écologiques et les zones soudano-guinéennes et sahéliennes, avec pour objectif de favoriser la vulgarisation des cultures introduites au Cameroun il y a des décennies.

Publiée mardi 9 octobre 2018 à 14:19:07Modifiée vendredi 3 mai 2024 à 10:49:53Temps de lecture 2 minPar EcoMatin

Un atelier de revue des technologies pour les zones agro-écologiques et les zones soudano-guinéennes et sahéliennes a eu lieu à Garoua dans la région du Nord les 27 et 28 septembre 2018 pour favoriser le rapprochement entre la recherche agricole et la vulgarisation des filières porteuses ayant été introduites au Cameroun il y a plusieurs années. Il s’agit pour ces experts scientifiques de voir ce qui a été fait ces dernières années en termes de recherche afin d’intégrer les nouveaux résultats obtenus dans les fiches technico-économiques et permettre aux encadreurs et vulgarisateurs de les mettre à la portée des producteurs, pour améliorer la productivité et par ricochet la production des spéculations concernées. Parmi les filières concernées, l’on peut citer, entre autres, le blé, l’anacardier, la banane plantain, le haricot, le soja, l’arachide, les racines et tubercules comme le manioc, l’igname et la patate douce. Mahama Dougdjé, ingénieur agronome et coordonnateur national du Projet national de structuration et d’accompagnement des producteurs et de vulgarisation agricoles (PROSAPVA), a relevé qu’il était question, in fine, de revisiter les technologies existantes afin d’actualiser les fiches technico-économiques sur ces filières dans les deux zones agro-écologiques du septentrion. Lire aussi : Recherche scientifique : les résultats de la recherche non utilisés Le constat est que les filières concernées manquent de dynamisme. On a par exemple la filière blé où, d’après les données disponibles, le Cameroun importe plus de 400 000 tonnes de la farine de blé pour une perte de 100 milliards FCFA par an. L’anacardier, spéculation introduite dans le pays depuis une trentaine d’années est porteuse pour l’économie, ainsi que la noix de cajou qui est très sollicitée au plan international et susceptible de devenir une importante source de revenus pour les petits exploitants. Notons que des ateliers similaires sont organisés à travers le pays, notamment dans les trois autres zones agro-écologies du pays : dans la ville de Mbalmayo pour les régions du Centre, de l’Est et du Sud ; à Bafoussam pour les régions de l’Ouest et Nord-Ouest ; et enfin à Douala pour les régions du Sud-Ouest et du Littoral.

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