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Conjoncture

Seuls 13,6% de ménages sont propriétaires d’un logement avec titre foncier

Selon l’Institut national de la statistique (Ins), les difficultés liées aux procédures d’immatriculation foncière ainsi que la pauvreté des ménages constituent les principales causes de cette lente évolution.

Publiée lundi 1 avril 2019 à 19:42:36Modifiée lundi 15 novembre 2021 à 16:31:53Temps de lecture 2 minPar EcoMatin

L’Institut national de la statistique (Ins) a rendu public en fin de semaine dernière, l’annuaire statistique qui, outre les données sociodémographiques, l’habitat, l’enseignement et la santé, met l’accent sur les conditions de vie des populations, le phénomène de pauvreté et l’emploi au Cameroun, sur la période 2007-2016. Il en ressort qu’en 2014, seuls 13,6% de ménages sont propriétaires d’un logement avec titre foncier contre 10,3% en 2007. « Les difficultés liées aux procédures d’immatriculation foncière ainsi que la pauvreté des ménages constituent les principales causes de cette lente évolution », relève l’étude, non sans préciser que « des efforts restent nécessaires pour sécuriser la propriété foncière aux ménages camerounais ». Le même document note que la pauvreté, en 2014, a reculé de près de 2,4 points par rapport à 2007. Ce recul est davantage perceptible dans l’amélioration de l’accès à l’eau potable. « De 45,3% en 2007, la proportion de population ayant accès à l’eau potable est passée à 61,0% en 2014, soit une amélioration de 15,7 points de pourcentages ». Ainsi, poursuit l’Ins, « le seuil de pauvreté s’est établi à 339 715 FCFA en 2014, contre 269 443 FCFA en 2007 et 232 547 FCFA en 2001 ». [caption id="attachment_7022" align="alignleft" width="335"] Évolution de la proportion des ménages propriétaires de leur logement avec titre foncier entre 2001 et 2014[/caption] Une autre partie de cet annuaire retrace la situation de l’économie du pays. On note par exemple que, l’agriculture demeure le principal pourvoyeur d’emplois. « Elle emploie environ 60% de la population active, essentiellement au sein d’exploitations familiales. Elle assure aussi un rôle irremplaçable dans la création de revenus dans les campagnes, pour les quelques deux millions de ménages agricoles recensés. Ce secteur a contribué de 22,8 % au PIB durant l’année 2015 », fait savoir l’Ins. En 2016, le Pib de la branche élevage et chasse est estimé à 226,8 milliards Fcfa, affichant ainsi un taux de croissance de 4,9%. [related_posts_by_tax taxonomies="dossier"]

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