Travaux publics : les routes régionales et communales plombent le réseau routier du Septentrion

Le ministre des Travaux publics(Mintp) Emmanuel Nganou Djoumessi préside depuis ce 19 septembre 2023(et ce jusqu’au 22), la traditionnelle Revue des projets routiers en exécution du portefeuille de son département ministériel. Les chiffres rendus publics à l’entame des travaux sont peu reluisants du moins, en ce qui concerne le Grand Nord (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord).

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En effet, des statistiques consultées par EcoMatin, il transparaît que les routes régionales et communales plombent le réseau routier de cette partie du pays. Pour preuve, l’Adamaoua compte 6 574 km de route dont 804, 17 km bitumées (9%). Ce chiffre est tiré par bas par les routes régionales qui affichent 0% et les routes communales (1,82%) et le reste pour les routes nationales.

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Le schéma n’est pas très différent de la région de l’Extrême-Nord. Celle-ci comptabilise 102,35 km de routes communales goudronnées (0, 52%) sur 19 524 km ce qui induit un taux global de 3,24% du réseau bitumé de la région. Ce chiffre a évolué de 0,55% comparé à début avril où l'on se situait à 2,70% de routes bitumées dans cette région. Si la région du Nord se démarque légèrement des deux premiers avec 28,21 km de routes bitumées, elle ne sort pas du lot en ce qui concerne le linéaire de route communale bitumées (1,24%).

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En sommes, les routes en terre remportent la palme d’or. Du coup, l'enclavement perturbe aussi bien le déplacement des personnes que le transport de leurs biens. Pour justifier cette piètre performance, la question de financement est très souvent évoquée. Une autre pesanteur à lever c’est la faible performance de certaines entreprises qui brillent par leur inactivité sur le terrain. C’est le cas China State Construction Engineering Corporation (Cscec) qui n’est qu’à 27,77% pour un taux de consommation de 92,59% sur le chantier Ngaoundéré-Paro (70 km) dans la région du Nord.

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