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Politiques Publiques

Balance commerciale: comment réduire les importations du Cameroun ?

Cette problématique était au centre des débats du conseil de cabinet du mois de mars, présidé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 28 mars dernier, à l’ « Immeuble Etoile » à Yaoundé.

Publiée lundi 1 avril 2019 à 19:16:15Modifiée lundi 15 novembre 2021 à 16:33:20Temps de lecture 3 minPar EcoMatin

C’est une préoccupation majeure pour les pouvoirs publics, comment réduire les importations de grandes consommations du Cameroun. Celles-ci rendent déficitaire la balance commerciale du Cameroun dans son commerce avec l’extérieur. Cette préoccupation a meublé les travaux des différents conseils de cabinet depuis le début de l’année 2019. Si elle sonne comme une urgence, c’est que le Cameroun veut limiter sa dépendance de l’extérieur et booster la production locale. Au menu des travaux  de jeudi 28 mars dernier à Yaoundé, deux exposés.  L’un portant sur la transformation industrielle des produits agricoles locaux, présenté par le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique,  Gabriel Dodo Ndoke. Il s’agit d’actionner trois leviers: institutionnel, opérationnel, et accompagnement.

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Au plan opérationnel par exemple, une technopole agro-industrielle sera bientôt mise au point dans l’arrondissement de Nkoteng, région du Centre. En effet, il devra transformer 800  mille tonnes de produits agricoles en phase de démarrage. Et, plus de 2 millions de tonnes quatre ans après. L’impact de ce projet s’étend à six régions: le Centre, le Sud, l’Adamaoua, l’Ouest et le Littoral. D’autres projets similaires sont déjà en maturité. Par exemple, le complexe agroalimentaire  de Kaélé, région de l’Extrême-Nord. Il sert à transformer le maïs, le sorgho, l’oignon, la viande de bœuf et le porc. Son bouclage technique et financier est terminé.  Reste à trouver des fonds pour dédommager les riverains. S’agissant du second exposé présenté par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa), il mettait l’accent sur la nécessité d’impliquer  le secteur privé national  dans l’atteinte de l’objectif de réduction considérable des produits de grandes importations  des biens et services du Cameroun. Notamment, le poisson, le riz et les produits laitiers. Il est ressorti de cet exposé que les PME doivent jouer  un rôle crucial dans la création de chaine de valeur. Selon Achille Bassilekin III, il faut que leur capacité soit renforcée, qu’elles aient un accès plus facile au financement. Mais aussi qu’elles bénéficient de la préférence nationale.

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En rapport avec les engagements des précédents conseils de cabinet, le PM a martelé aux ministres du Commerce, de l’Élevage, de l’Économie et de l’Agriculture, de veiller à un meilleur suivi des résolutions. Au ministre de l’Economie par exemple, le Chef du gouvernement a instruit de lui soumettre e, urgence des propositions sur les ressources susceptibles d’être mobilisées en 2019 pour l’acquisition des engins de labour et des semences améliorées de riz et de maïs, des produits qui grèvent les caisses de l’Etat à cause du poids de leurs importations.

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