Chargement des breaking news...
Banques et Finances

RDC : la banque centrale augmentera le capital des banques de 20 millions de dollars en 2025

Cette décision devrait permettre aux établissements bancaires dont les fonds propres se sont amenuisés à les reconstituer plus rapidement.

Publiée lundi 12 septembre 2022 à 10:43:20Modifiée jeudi 2 mai 2024 à 18:29:15Temps de lecture 3 minPar Simon Pierre Mbarga

Jusqu’alors, il fallait mobiliser 30 millions de dollars de capitaux propres pour opérer dans le secteur bancaire en RDC. Mais depuis quelques années, face à la surliquidité de certains établissement et à la sous-capitalisation d’autres acteurs de la filière, la banque centrale du Congo a décidé de porter le capital des banques commerciales de 30 millions de dollars à 50 millions de dollars.

Lire aussi : RDC: le rapatriement des revenus miniers fait bondir de 97% l’encours des dépôts dans les banques (Rapport)

La décision qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2022, a été repoussée au 1er janvier 2025 pour des raisons liées à la pandémie de Covid-19.

Elle sera mise en œuvre suivant un chronogramme publié par la banque centrale du Congo. Ainsi, au 1er janvier 2023, cinq millions de dollars devront être minimalement mobilisés par les opérateurs bancaires. En janvier 2024, cinq autres millions de dollars seront injectés au capital pour atteindre 40 millions de dollars.

Lire aussi : RDC : inquiétudes sur le système bancaire (FMI)

C’est à la dernières année que les 10 derniers millions de dollars seront mis sur la table afin de porter le capital à 50 millions de dollars.

Alors que 4 établissements bancaires étaient en surliquidité avec des fonds propres supérieurs à 50 millions de dollars, 07 autres étaient en sous-capitalisation. Aussi pour le Fonds monétaire international, plusieurs aspects devraient être pris en compte pour expliquer la décision de majoration du capital des banques commerciales par le régulateur du secteur.

Lire aussi : RDC : Le gouvernement vole au secours de Congo Airways

Car, pour que cela s’applique, il faut que les petites banques rentables disposent d’une phase de montée de trois à cinq ans, avec des étapes, si l’augmentation est substantielle.

Deuxièmement, il faut qu’un montant identique s’applique aux banques les plus importantes – ce qui est le cas en RDC. Il faut en troisième lieu que la crédibilité de l’exercice soit plus forte avec un cadre de résolution bancaire bien en place dans le cas où certaines banques ne parviendraient pas à atteindre l’objectif.

Et enfin, l’objectif de capital minimum ne constitue pas un substitut à une supervision efficace et aux exigences de solvabilité exercées par la banque centrale.

Un arsenal de critères qui devrait amener les établissements bancaires dont les fonds propres se sont amenuisés à les reconstituer plus rapidement.

Articles similaires

Actuellement en kiosque

Les plus lus

1
2
3
4

Nos réseaux

Magazine
computer

Le meilleur de l’actualité économique africaine en un clic

Enquêtes, informations exclusives, analyses, interviews, reportages... Chaque jour, la rédaction d'EcoMatin met son expertise au service des lecteurs.

Informations fiables, newsletters exclusives : Abonnez-vous pour avoir un accès illimité à l'ensemble de notre offre éditoriale.

Abonnez-vous pour €99.9 par an

Nos offres vous proposent un accès illimité à tous nos articles, y compris les contenus exclusifs et premium.

S'abonner