Business et EntreprisesA la Une
A la Une

Compétitivité portuaire : la digitalisation et la sécurisation maritime en débats en Douala

La capitale économique camerounaise a accueilli du 29 novembre au décembre 2021, les responsables des ports d’Afrique de l’Ouest et Centrale dans le cadre de la 41ème session du Conseil de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Agpaoc), et de la 16ème table ronde de ses Directeurs généraux.

Une dizaine de dirigeants des ports d’Afrique centrale et de l’ouest ont effectivement pris part à la double cérémonie statutaire de la 41ème session du conseil de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’ouest et du centre (Agpaoc), et à la 16ème table-ronde des Directeurs généraux de ladite Association. Ceux du Cameroun, à travers le Port autonome de Kribi (PAK), et du Port autonome de Douala (PAD), port hôte de l’évènement, aux côtés des délégations venues du Ghana, du Sénégal, Congo, Sierra Leone, du Nigéria, Togo, Côte d’Ivoire, Libéria, Bénin, Gambie, Guinée Équatoriale, ou d’Angola. Le conclave articulé autour du thème général «Port digitalisé comme modèle d’efficacité portuaire », a également connu la présence, des autorités portuaires et organismes respectifs des États membres, en charge de la facilitation des échanges, du secteur privé, et des organisations socioprofessionnelles, et autres institutionnels sectoriels. Les représentants de l’Union Africaine (UA) de l’Union Européenne (UE) ou de la Banque Mondiale (BM) sont également parties prenantes aux travaux de Douala accueillis par le Cameroun en lieu et place de l’Angola.

Plusieurs défis interpellent par conséquent ces acteurs. Défis rappelés par Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala, Président de séance de la conférence de l’Agpaoc et de la table ronde des Directeurs généraux membres: «la nécessité pour les ports de s’adapter aux nouvelles stratégies des armateurs, caractérisées par le gigantisme des navires, la diminution du nombre des liaisons des navires dans les ports et l’augmentation significative des volumes embarqués qui en découlent est Irréversible», en plus de la transition numérique, la digitalisation des services portuaires, qui sont, selon le manager, «des gages de la compétitivité et de la l’attractivité des plateformes portuaires»

 Piraterie maritime

Toutefois, pour Richard Anamoo, le Directeur général du Ghana Port and Harbours Authority (GPHA), le Président en exercice de l’Agpaoc, les questions d’insécurité maritime et de piraterie devraient également être sérieusement évoquées lors des discussions: «C’est une obligation pour les ports d’Afrique Centrale et de l’Ouest de s’arrimer aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’à la digitalisation des services. Ça contribue à faciliter les échanges, le commerce international, et à réduire le temps de passage des navires. Mais cet objectif ne peut être atteint que si nous combattons également la piraterie maritime et l’insécurité sur les eaux, des phénomènes grandissants», a-t-il indiqué.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page