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Cemac : la Beac et la Bvmac évaluent la fusion des deux places boursières

Le gouverneur de la Beac en sa qualité de Dépositaire Centrale Unique(DCU) des valeurs mobilières de la Cemac et le Directeur Général de la Bourse des Valeurs mobilières d’Afrique centrale(Bvmac) étaient le 17 mars dernier face aux hommes de médias pour faire le point sur l’Etat d’avancement de la fusion des deux places boursières dans la sous-région.

Décidée en octobre 2017 par les chefs d’Etats la fusion physique et institutionnelle de la Douala Stock Exchange (DSX) et de la BVMAC est intervenue le 4 juillet 2019. Cette phase concernait aussi la fusion de la CMF et de la Cosumaf et des trois dépositaires centraux. A ce jour, cette phase est désormais bouclée, au grand satisfécit de la Beac. « Cet effort de la fusion de nos structures de bourses a été mené à pas de charge. Depuis 2017 on a une bourse qui est totalement intégrée et communautaire et une capitalisation sur toutes les lignes. En si peu de temps, beaucoup de choses ont été faite et nous allons continuer dans ce sens » s’est satisfait Abbas Mahamat Tolli au cours de la rencontre tenue le 17 mars dernier avec les hommes de médias.

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Passé cette étape, le principal défi reste celui de la dynamisation du marché financier, pour en faire un pôle de référence pour le financement des économies de la sous-région. Réunis le 2 octobre 2019 à Yaoundé, les membres du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) avaient en effet adopté le règlement relatif à l’introduction en bourse des participations des États et de leurs démembrements, dans les entreprises exerçant dans la Cemac. Selon ce règlement, dont le but est de dynamiser la bourse unifiée conformément à l’article 8 de l’Acte additionnel du 19 février 2018, les États membres de la Cemac avaient jusqu’au 19 février 2020, pour « procéder à la cession partielle ou totale en bourse de leurs participations dans le capital d’entreprises publiques, parapubliques, ou issues de partenariat public-privé, notamment dans le cadre de programme de privatisation ». A ce jour, le Gabon, le Congo et la Guinée Equatoriale se sont déjà conformés à cette exigence règlementaire ». Restent attendu le Cameroun, le Tchad et la RCA qui traînent encore le pas. « Nous avons relancés ces Etats et de ce qui nous est revenu, les documents sont dans la phase de validation. Nous n’avons aucune raison de penser que cela va encore traîner ».

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Pour Louis Banga Ntolo, les entreprises privées doivent également manifester de l’intérêt pour la bourse et cela commence par les incitations à elles accordées par les Etats. « Les Etats doivent mettre en place des incitations fiscales pour permettre à ce que le secteur privé puisse emboîter le pas à toute cette dynamique qui est en train d’être impulsée. Le chapitre incitation concerne tout ce qui est fiscalité pour les émetteurs, mais aussi pour les épargnants ».

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