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Liberté de la presse : Les éditeurs de presse menacent d’observer une journée « Presse morte » lundi 4 mai

A l’occasion de la célébration de la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse dont le thème est « le journalisme sans crainte, ni complaisance » le Réseau des Patrons de presse du Cameroun (Repac) entend revenir sur les misères infligées aux entreprises de presse au Cameroun.

Leur décision d’observer une journée « Presse morte » le lundi 4 mai prochain se fonde sur 10 facteurs. D’abord, le Réseau des patrons de presse du Cameroun(Repac) évoque le refus de l’Etat de soutenir la résilience de la presse à capitaux privés face à la pandémie du coronavirus, l’accentuation de la fragilité économique de la presse du fait des mesures de restriction prises par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Le Repac parle également de l’accumulation des arriérés de paiement des prestations dues à la presse par les organismes et administrations publiques, l’amaigrissement croissant du portefeuille publicitaire et les prolongements inexpliqués des dates de paiement desdites publicités par les entreprises.

Entre autres problèmes, le Réseau des patrons de presse du Cameroun, dénonce la non mise en œuvre des recommandations des Etats généraux de la Communication de 2012, notamment le toilettage de la loi sur la communication sociale au Cameroun, ainsi que la mévente des journaux, consécutive aux difficultés de distribution sur l’étendue du territoire national, la fiscalité inadaptée à l’entreprise de presse et le non-respect des conventions et des accords nationaux et internationaux.

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