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Marché financier : l’emprunt obligataire 2016 du Gabon bientôt radié de la cote

Cette opération interviendra à la suite du versement des 35,9 milliards de FCFA, en guise de remboursement du capital et la mise en paiement des intérêts, de l’emprunt émis par le pays en 2016.

Le 9 juin prochain, le ministère de l’économie et de la relance du Gabon, émetteur de la valeur « EOG 6,5% NET 2016-2021 », procèdera au remboursement du capital à hauteur de 33,7 milliards de FCFA et la mise en paiement des intérêts pour un montant de 2,1 milliards de FCFA, soit une échéance totale de 35,9 milliards de FCFA. Après ce versement, le Gabon aura complètement remboursé les 98 milliards mobilisés en 2016 par appel public à l’épargne et au taux d’intérêt de 6,5%.

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Suivra de fait une radiation de cette valeur sur la côte du marché unifié. « Avec l’accomplissement de toutes les 5 échéances, le remboursement du capital et le paiement des intérêts respectés, la valeur «EOG 6,5% NET 2016-2021 », arrive à son terme et sera clôturée le 11 juin » précise la Beac, dépositaire centrale unique du marché financier.

Alors que cet emprunt arrive à échéance, le pays d’Omar Bongo va de nouveau solliciter les investisseurs sur le marché sous régional cette année une émission de 200 milliards de FCFA. Le pays a mandaté la société de bourse camerounaise Emrald Securities Services (ESS) pour arranger son opération. A travers cette levée de fonds, le pays d’Ali Bongo projette de rembourser une partie de sa dette et financer les projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation 2021-2023. Ce plan vise, selon le gouvernement, à accélérer la transition vers l’après pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. Concrètement, le Gabon veut faire passer le poids du secteur pétrole dans son PIB en dessous des 20%, contre 33% aujourd’hui. Il ambitionne également, d’ici 2025, de produire localement plus de 50% de sa consommation alimentaire et faire tomber le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté à moins de 25% de la population, contre 35% aujourd’hui.

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