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Intégration économique sous régionale: des économies africaines plus fortes et plus résilientes

C’est l’une des propositions de Yaoundé pour palier le retard économique de l’Afrique. La capitale camerounaise accueille du 4 au 8 mars 2019, la 3ème réunion du Comité technique spécialisé de l'Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l'intégration.

« Harmoniser l’intégration sous régionale en Afrique ». C’est sur cette problématique qu’ont planché les experts de l’Union africaine lors de leur 3ème réunion du Comité technique spécialisé sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration, qui se sont tenus au Palais des congrès de Yaoundé, du 04 au 08 mars 2019. A l’ouverture de cette réunion, Louis Paul Motaze, le ministre des Finances du Cameroun a indiqué que l’Afrique dispose de 30% des ressources naturelles du monde. Pour lui, l’enjeu consiste à « Transformer les économies africaines, pour qu’elles soient de plus en plus fortes, de plus en plus résilientes. Et, créer de plus en plus d’emplois». C’est l’une des solutions proposées par le Minfi pour palier le retard économique de l’Afrique. Aussi les experts réunis à Yaoundé devront-ils trouver d’autres solutions par rapport à l’exportation des produits bruts.


>> Lire aussi – Commerce intra-africain: la stratégie du Cameroun pour tirer profit de la zone de libre échange


Un défi, tant la contribution de l’Afrique au commerce mondial représente à peine 3% en 2016. Bref, il est question pour le continent de se libérer du modèle économique hérité de la colonisation. Cela l’engage à repenser son propre modèle transformation des matières premières et à réduire les importations. Pour cela, il faudra mettre en place des communautés régionales africaines. C’est le principal sujet au cœur de cette 3e réunion du comité technique spécialisé de l’Union africaine. Depuis longtemps, les États africains travaillent à accorder leur vision commune d’une libre circulation effective des personnes et des biens sur le continent. En plus, l’intégration monétaire en Afrique centrale fait également l’objet des préoccupations. Mais jusqu’ici, certains pays semblent résister à l’idée de l’Union et de l’harmonisation des cadres juridiques et institutionnels. D’où la tenue des travaux de Yaoundé pour avancer dans le processus de mise en œuvre d’une réelle harmonisation sous régionale.

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