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Les accidents de la route baissent de 56,51% entre 2011 et 2019 au Cameroun

Selon les données fournies par le ministre des transports Ngalle Bibehe lors d’une séance plénière spéciale sur la sécurité routière, l’on est passé de 3 525 accidents et 1 588 personnes tuées en 2011 à 1 533 accidents et 627 personnes tuées en 2019.

« Le rapport global des accidents ainsi que des personnes tuées au Cameroun, est passé de 3525 accidents et 1588 personnes tuées en 2011 à 1533 accidents et 627 personnes tuées en 2019», a indiqué le ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe lors de son passage devant les parlementaires au cours d’une séance plénière spéciale sur la sécurité routière.

De façon plus précise d’après une étude faite par le Cabinet «CYSCOM» sur l’impact des mesures de sécurité routière mises en place au Cameroun et les statistiques des accidents de la circulation routière de la Gendarmerie Nationale de 2018 et 2019, l’on a enregistré sur nos axes routiers en 2011, 3 525 accidents et 1 588 tués; en 2012, 3327 accidents et 1 187 tués; en 2013, 2 997 accidents et 1 1lors d’une séance spé60 tués; en 2014, 3 065 accidents et 1 081 tués; en 2015, 2 896 accidents et 1 091 tués; en 2016, 2 954 accidents et 1 241 tués; en 2017, 2 341 accidents et 929 tués; en 2018, 1 898 accidents et 782 tués; Et en 2019, 1 533 accidents et 627 tués. Ces accidents sont liées à 35% à l’excès de vitesse ; 17% à l’état du véhicule ; 10,5% à la conduite en état d’ébriété ; 10,5% à la non maitrise du volant ; 10% à l’état de la route ; 7% au mauvais dépassement et 10 % aux autres causes.

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Pour parvenir à cette baisse significative, le ministre des transports a balayé devant les parlementaires, les différentes actions mises en place par le gouvernement en matière de prévention et sécurité routière. Sur le plan de la sécurité routière l’on a par exemple la mise en place du Conseil national de la route (Conaroute), organisme directeur placé sous l’autorité du Premier ministre, chargé d’orienter la politique de prévention et sécurité routières ; la mise en place du Comité national de sécurité routière, placé sous l’autorité du ministre des Transports, qui étudie et propose toutes les mesures susceptibles d’optimiser les actions de prévention et sécurité routières ; l’élaboration d’un cahier de charges en vue d’accompagner les Collectivités territoriales décentralisées dans la mise en œuvre des compétences transférées notamment l’animation des activités de sécurité routière.

Sur le volet sécurité des routes et mobilité il a été entrepris notamment la déduction de 10% du montant global destiné à la réalisation de chaque ouvrage routier pour allouer au volet sécurité routière ; la dotation des routes des signalisations verticales et horizontales, aux normes internationales ; la construction des axes routiers mieux adaptés au volume du trafic, dotés des systèmes de gestion de transports intelligents et tenant compte des données prévisionnelles liées au boom démographique.

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S’agissante de la sécurité des usagers de la route l’on a la formation de 800 riverains des axes routiers réputés accidentogènes aux gestes de premiers secours ; l’élaboration et l’étude des modalités d’insertion des modules de sécurité routière dans les programmes scolaires ; la formation de 2500 pairs éducateurs et de 9000 pairs sensibilisateurs aux gestes de premier secours ; la production et la distribution d’environ 30 000 cahiers, avec les couvertures portant les messages de sensibilisations, dans les établissements scolaires.  Les mesures prises concernent aussi la sécurité des véhicules.

Dans son allocution dans laquelle, il plaidait pour une symbiose coordonnée dans la lutte contre les accidents de la route, le ministre est aussi revenu les dispositions légales en termes de sécurité routière. Le secteur est ainsi réglementé par 09 conventions, 06 lois, 09 décrets, 14 arrêtés, 07 décisions et 06 circulaires.

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