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Backbone Cameroun: Libom Li Likeng veut auditer la composante du Cameroun

En sa qualité de présidente du Comité de pilotage national du projet, la Minpostel veut s’assurer que les 30 milliards de FCFA mis à disposition par la BAD ont été utilisés aux fins prévues et conformément aux dispositions de l’accord de prêt signé en octobre 2015.

La ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, a lancé le 16 mars dernier, un avis à manifestation d’intérêt relatif au recrutement d’un cabinet pour l’audit externe des comptes du projet Central AfricanBackbone (CAB) ou Dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (en français), composante du Cameroun. En sa qualité de présidente du Comité de pilotage national du projet, elle voudrait principalement « obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives qu’elles soient dues à la fraude ou à l’erreur ».

Dans ce sens, le cabinet adjudicataire devra « exprimer une opinion professionnelle indépendante sur la situation financière du projet, vérifier que les fonds du projet [soit 30 milliards de FCFA hormis les 5 milliards de FCFA de contrepartie de l’Etat du Cameroun, Ndlr] ont été utilisés aux fins prévues et conformément aux dispositions de l’accord de prêt/de don signé le 29 octobre 2015 à Yaoundé, entre le gouvernement camerounais et la Banque africaine de développement (BAD).

Par ailleurs, il devra « obtenir une assurance raisonnable concernant l’atteinte des objectifs du projet en s’assurant que les réalisations physiques du projet correspondent aux fonds décaissés et au calendrier des sorties de fonds (…) ; faire le rapport sur les états financiers et communiquer ses propres conclusions comme requis par les normes de l’audit ».

Globalement, le projet Dorsale à fibre optique d’Afrique centrale devrait contribuer à l’intégration régionale à travers la mise en oeuvre d’interconnexions terrestres à fibre optique entre les pays d’Afrique centrale ; réduire le coût encore trop élevé des télécommunications ; créer des emplois grâce à l’effet catalytique des Tic sur tous les secteurs d’activité ; et étendre la production des biens et services aux fins de l’avènement d’une industrie numérique dans la sous-région.

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