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Plan directeur de Douala: les ambitions du PAD et de la ville de Bordeaux

La métropole française envisage accompagner la ville de Douala dans sa modernisation en intégrant dans son schéma directeur les réalités portuaires existantes.

Accompagnement dans la mise en place du plan directeur de Douala, accord-cadre avec le port de la capitale économique, les chantiers sont vastes. La ville de Bordeaux est connue pour plusieurs raisons. En tête, le très célèbre désormais ancien maire Alain Juppé. Bordeaux est également connu comme le siège du parangon de l’industrie viticole. C’est pratiquement son identité géographique. Tout de même, Bordeaux, c’est aussi son port. L’un des plus sollicités en France. Une expérience que les bordelais veulent désormais partager avec Douala car, les deux villes ont quelques ressemblances. Bordeaux, il y a très longtemps, tournait le dos à ses atouts naturels, notamment à l’eau qui l’entoure. Tout comme à Douala, le Wouri, jusqu’aux années 60, n’était pas super économiquement exploité. Bordeaux a hautement rentabilisé son port. Douala le fait aussi, mais veut aller plus loin en ces temps où Cyrus Ngo’o envisage une série de travaux visant à révolutionner le port autonome de Douala.

Accord-cadre avec le port autonome de Douala

Il est question pour Cyrus Ngo’o d’avoir un terminal à conteneurs à la rive droite du Wouri, donc, non loin de Cimencam. Cet espace, indique Théodore  Guillaume Toko Dikonguè, directeur  des aménagements portuaires, aura un chenal de 150 mètres de largeur, le terminal 17 sera essentiellement réservé aux conteneurs. Sur 200 hectares, terrain de la Magzi,  de nombreuses infrastructures sont en vue. Capitainerie, nouveau siège du PAD, construction d’un port en eau profonde sur l’île de Cap Cameroun, les chantiers sont nombreux. L’expertise du port de Bordeaux sollicitée.

Ce qui a été fait par la signature d’un accord-cadre en date du 11 mars. « Par ce partenariat, nous avons des choses à apporter mais aussi des choses à découvrir avec le port de Douala, nous avons déjà plusieurs pistes, très concrètes autour du dragage, autour de l’organisation de la capitainerie, nous avons aussi des échanges commerciaux à développer notamment avec des filières agro viticoles, des problématiques de céréales. Nous avons déjà identifié les chantiers de dragage avec une expertise qui a été menée par le port de Bordeaux sur une expérimentation, sur une numérisation des sédiments, voir comment cette nouvelle technologie pourra être développée aussi au port de Douala », explique Renaud Picard, directeur suppléant du grand port maritime de Bordeaux.

Accompagner Douala pour son plan directeur

Tous les actes à poser durant ce partenariat devront bénéficier à la population de Douala, qui croît tous les jours. « C’est à Douala que la plupart  des forces vives se trouvent, c’est à Douala qu’il y a une très forte population et donc, le partenariat que nous engageons est au service des acteurs économiques, mais surtout au service des populations. Bordeaux se faisant, s’inscrit dans la volonté d’Alain Juppé hier, celle de Nicolas Florien de faire en sorte que ce partenariat soit utile, totalement vertueux pour les acteurs économiques, donc le port autonome et puis pour les populations », insiste Pierre De Gaétan Njikam, maire adjoint quartier Bordeaux maritime, par ailleurs, adjoint au maire aux partenariats avec l’Afrique subsaharienne.

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