CHAN 2020

CHAN 2020 : la CAF vole au secours des volontaires de Yaoundé abandonnés à leur sort

Il a fallu l’intervention du coordonnateur général du site de Yaoundé, le Sud-africain Kabelo Bossilong, ce dimanche 24 janvier 2021, pour que ces jeunes gens se voient octroyer l’ensemble des kits qui leur étaient destinés dans le cadre de leurs activités.

Il couvait un mouvement d’humeur des volontaires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de football 2020, sur le site du stade omnisports Ahmadou de Yaoundé, où est basée la poule A, constituée du Cameroun le pays hôte, du Burkina Faso, du Mali et du Zimbabwé. Mais depuis 24 heures, ces jeunes camerounais mobilisés pour accompagner la Confédération Africaine de Football (CAF) dans le cadre de cette compétition ont presque abandonné l’idée de leur grève.

En effet, depuis le samedi 23 janvier 2021, les volontaires de Yaoundé passent à la caisse, après une semaine sans le moindre copec. Ils ont reçu à l’occasion la somme de 10 000 FCFA  chacun, représentant leurs indemnités de transport, à raison de 2000 FCFA par jour.

Pour autant, les volontaires ne décoléraient pas. Vêtus de manière disparate depuis le début de la compétition, les seuls atours à travers lesquels ils étaient identifiables étaient des polos de couleur bleu marine. Mais depuis l’après-midi de ce dimanche 24 janvier 2020, (certains) volontaires se sont vus octroyer des patalons à l’estampille de la CAF, outre des chaussures tennis, et ce grâce à l’intercession du coordonnateur général du site de Yaoundé, le Sud-africain Kabelo Bosilong.

« Il était très mécontent de nous voir habillés différemment. Il a piqué une colère et a dit que si on n’est pas en uniforme complète, avec le pantalon du survêtement et des tennis neuves, il ne veut voir personne à la main courante pendant le match, et qu’on aille voir nos responsables pour revendiquer nos kits parce que la CAF les avait déjà remis au Cameroun », a confié sous anonymat un volontaire à EcoMatin.

Notre informateur croit savoir que ce rappel à l’ordre de l’officiel de la CAF a contribué à améliorer leur prise en charge car, sur ces entrefaites, ils se sont vus remis le reste du kit, même avec des chaussures aux couleurs disparates (noir, bleu et blanc). Aussi, ils ont, pour la première fois, bénéficié de casse-croute, le minimum qui leur manquait depuis le début de la compétition.

Sur les sites de Douala-Bépanda et de Douala-Japoma pourtant, si les espèces sonnantes et trébuchantes font défaut, les kits sont ce qui manque le moins. Là-bas, les volontaires ont tout de même bénéficié de ces atours, qui à Yaoundé, tendaient à prendre une autre direction.

Yannick KENNE

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