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[PUBLIREPORTAGE] Pourquoi la réduction des méfaits du tabac réduira la prévalence du tabagisme ?

Dans de nombreux pays, les paquets de cigarettes portent désormais des avertissements sanitaires graphiques et textuels adressés aux fumeurs sur les risques de santé liés à leur consommation. La grande question est de savoir si ces avertissements ont dissuadé les gens de fumer ?

Pour les fumeurs, arrêter de fumer reste la meilleure solution pour éviter les risques de santé liés à la consommation de tabac, et il est conseillé aux non-fumeurs de ne jamais prendre l’habitude de fumer.

Les risques pour la santé auxquels les fumeurs sont confrontés proviennent des nombreuses substances toxiques contenues dans la fumée des cigarettes lorsqu’elles sont brûlées et non de la nicotine qu’ils recherchent dans la cigarette. C’est pourquoi, le scientifique Michael Russell a déclaré que « les gens fument pour la nicotine mais meurent à cause du goudron ».

L’importance de la nécessité de réduire l’impact sanitaire de l’inhalation des fumées nocives contenues dans la combustion du tabac et l’acceptation pragmatique de fournir des alternatives à risque réduit pour ceux qui ne peuvent pas arrêter de fumer sont quelques-unes des raisons majeures du concept de réduction des méfaits du tabac (RMT).

La science a également contribué à accorder du crédit à ce concept en tant que moyen efficace pour réduire l’impact de la consommation de tabac sur la santé et plusieurs pays disposent désormais de politiques fondées sur la science pour la réglementation des produits du tabac à risque réduit ou des produits du tabac alternatifs.

En octobre 2021, 100 spécialistes de la science, de la stratégie et de la pratique de la nicotine se sont réunis pour demander aux 182 parties (pays) à la Convention-Cadre pour la Lutte Anti-Tabac (CCLAT) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’adopter une position plus favorable à la réduction des méfaits du tabac. La lettre, qui vise à s’opposer à la volonté de l’OMS d’interdire ou de réglementer et de taxer de manière excessive les produits de vapotage, le tabac chauffé et les produits du tabac sans fumée, a été signée par 100 experts, comme le rapporte Clive Bates dans The Counterfactual.

Alors que les économies en développement et moins développées semblent plus alignées sur cette approche de l’OMS, les économies développées ont adopté l’approche scientifique. Par exemple, l’Agence Fédérale Américaine des Produits Alimentaires et Médicaments (Food & Drug Administration) a homologué certains produits alternatifs en tant que « produits du tabac à risque modifié » en acceptant la science et les preuves empiriques de leur efficacité. Cette approche scientifique de la réduction des méfaits du tabac est une stratégie de santé publique visant à réduire l’impact sur la santé de la consommation de produits du tabac combustibles.

Au Royaume-Uni, la « National Institute for Health and Care Excellence » (NICE), qui publie des orientations fondées sur des preuves concernant les méthodes les plus efficaces de prévention, de diagnostic et de traitement des maladies et de la mauvaise santé, a depuis publié un guide sur la réduction des méfaits du tabac. Ce guide soutient l’utilisation de produits contenant de la nicotine (PCN) autorisés pour aider les fumeurs qui ne sont pas actuellement en mesure d’arrêter de fumer à passer à une option moins nocive, mais reconnaît de manière instructive que l’arrêt du tabac est toujours la meilleure option pour les fumeurs. En tant que stratégie de santé publique, en décembre 2021, Daily Mail a publié des rapports de l’Office des Statistiques Nationales (OSN) qui ont montré que le taux de tabagisme en Grande-Bretagne a diminué de 1,3%, passant de 15,8% en 2019 à 14,5% en 2020.

L’introduction des produits alternatifs et l’acceptation de la réduction des méfaits du tabac ont également fait baisser le taux du tabagisme au Japon jusqu’à 34 %, comme le rapporte Frost & Sullivan dans un rapport de décembre 2020.

L’Association Canadienne de Santé Publique également en reconnaissance de l’efficacité de la réduction des méfaits du tabac en 2018 a fait des déclarations qui reconnaissent que les produits alternatifs à base de nicotine sont moins risqués que le tabac combustible. « Health Canada » a publié des déclarations fondées sur des preuves scientifiques telles que « Remplacer complètement la cigarette par le vapotage réduira votre exposition aux produits chimiques toxiques », parmi plusieurs autres, pour inciter les fumeurs à adopter les produits alternatifs.

En Nouvelle-Zélande, le ministère de la santé a lancé un site internet intitulé « Vaping Facts » pour informer les citoyens sur les faits concernant le vapotage dans le but d’aider les fumeurs à arrêter de fumer. Le site internet encourage les fumeurs à utiliser le vapotage comme moyen d’arrêter de fumer et a largement publié du contenu indiquant que le vapotage est moins risqué que le tabagisme.

En revanche, au Cameroun et dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest et centrale, la prise de conscience et l’acceptation de la réduction des méfaits du tabac en tant que stratégie de santé publique sont remarquablement faibles.

Si le Cameroun opte pour une approche rigoureusement scientifique de l’adoption de la réduction des méfaits du tabac et favorise un cadre dans lequel les fumeurs actuels sont consciemment et stratégiquement informés des avantages pour la santé de passer à des alternatives à risque réduit, le pays connaîtra invariablement une baisse du taux de tabagisme. La logique veut que tant que les produits alternatifs éloignent les consommateurs de tabac de la source du risque, ils réduisent non seulement le risque des dommages mais aussi le taux de tabagisme.

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