Secteur bancaire : UBC Plc. réalise un bénéfice de 1,5 milliards en 2020
Malgré la pandémie du coronavirus, la Banque a connu une amélioration de ses revenus.
C’est une grande première pour Union Bank of Cameroon (UBC) Plc. Depuis un peu plus de 20 ans, la Banque n’avait pas arrêté ses comptes avant le mois de février. C’est désormais le cas puisque le 18 février dernier, le conseil d’administration s’est réuni pour valider les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2020. De manière globale, les chiffres de l’entreprise connaissent une embellie. Les revenus annuels ont connu une hausse de 9%. La banque affiche aussi une croissance record de 18% des dépôts comparée à l’année 2019 et un résultat net positif de 1,5 milliards de FCFA, poursuivant ainsi la série de résultats nets positifs pour la 4e année consécutive.
Lire aussi : Secteur bancaire : l’Etat injecte 47 milliards pour sauver NFC Bank et UBC de la faillite
Outre l’adoption des comptes, cette réunion du conseil d’administration a surtout été l’occasion de réfléchir sur les perspectives de repositionnement de cet établissement de crédit. « Ce repositionnement passe par le développement d’une gamme variée de produits et solutions digitales et une optimisation de notre parcours client. Notre capacité à optimiser le parcours client, et la visibilité accrue de la banque du fait de la présence de notre marque sur les médias classiques et les réseaux sociaux stimulent toute notre équipe à continuer à avancer » peut-on lire sur le communiqué de presse publié à l’issu du conseil.
Lire aussi : NFC Bank, UBC et BCPME inquiètent le FMI
Ce regain de croissance de la banque intervient au moment où l’Etat du Cameroun a décidé de débloquer 17,681 milliards de FCFA pour restructurer cette banque, en difficulté depuis 2009. Dans les détails, Ecobank, qui avait repris les parts du Nigerian Oceancic Bank International dans le capital de UBC (54% des parts, ndlr) va payer un ticket de sortie. L’Etat va y injecter des fonds (17, 681 milliards), au titre de rachat des créances douteuses, prendre ainsi une partie du bilan et le nettoyer. La SRC (Société de recouvrement des créances, ndlr) pourra ensuite procéder au recouvrement forcé desdites créances.
