Grand dialogue national

La Communauté internationale demande la participation de tout le monde

L’annonce du président Paul Biya connait une multitude de réactions positives. Plusieurs d’entre elles demandent néanmoins que le Dialogue national soit inclusif.

La communauté internationale a été prompte à réagir à l’annonce faite par le président de la République d’organiser un Grand Dialogue national en vue de résoudre la crise dans les régions anglophones du Cameroun. Et c’est l’Onu, par la voix de son secrétaire général, qui a donné le « la ». « Le secrétaire général se réjouit de l’annonce faite aujourd’hui par le président Paul Biya sur le lancement d’un processus de dialogue national au Cameroun », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Sg Antonio Guterres. La Commission de l’Union africaine n’a pas tardé à suivre le pas. Son président, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de l’engagement de Paul Biya d’organiser un dialogue national pour une sortie de crise dans les deux régions anglophones.

Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Ali Bongo Ondimbaa salué cette décision prise « dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise ». Par la voix du sous-secrétaire permanent et chef du service diplomatique aux affaires étrangères du Commonwealth, Simon McDonald, la Grande-Bretagne a apprécié la décision et entend accorder son appui pour la tenue de ce dialogue.

Inclusion

Au-delà de ces appréciations positives,ces institutions internationales souhaitentque le Grand Dialogue national soit inclusif et tienne compte de toutes les composantes de la société camerounaise. L’Onu « encourage le gouvernement camerounais à veiller à ce que le processus soit inclusif et réponde aux défis auxquels le pays est confronté ».L’Institution appelle également toutes les parties prenantes, y compris la diaspora à participer à cet effort et se dit disponible à soutenir le processus.

L’inclusion est également souhaitéeau niveau africain. Moussa Faki Mahamat « encourage et appelle tous les Camerounais, y compris la diaspora et les groupes armés, à prendre part à ce dialogue national et saisir cette opportunité pour débattre des causes profondes de cette crise ». Ali Bongo Ondimba n’est pas en reste, lui qui « appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés ». Des appels d’autant très importants que certaines personnalités et groupes sociaux sont réticents à participer au Dialogue national. Le démarrage des assises nous dira si les appels de ces institutions ont été suivis.

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