Jour : 9 juillet 2020

  • Coût de vie : Yaoundé, 9eme ville la plus chère d’Afrique

    Cette année encore, la capitale politique du Cameroun Yaoundé figure dans le top 10 des villes africaines les plus chères du monde pour les expatriés. Selon le classement 2020 des villes les plus chères au monde effectué par le cabinet Mercer, elle occupe le 9ème rang sur le plan continental contrairement à l’année 2019 où elle était au 8ème rang, soit le recul d’une place. Le scénario est le même pour la ville de Douala. Elle occupe le 13ème rang, contre le 12ème en 2019. Sur le mondial ces deux capitales camerounaises siègent respectivement au 56ème et 70ème rang.

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    La première place de ce classement 2020 est occupée par la capitale des Seychelles, Victoria qui fait son entrée dans le classement. Elle vient ainsi détrôner la capitale tchadienne qui l’occupait en 2019 et qui se retrouve à la 2ème place cette année. Les villes de Kinshasa, Libreville, Lagos et Luanda qui constituait le top 5 de ce classement en 2019 ont aussi régressées cette année. Elles occupent donc le 4ème rang pour Kinshasa, 7ème pour Brazzaville, 5ème pour la capitale gabonaise, 3ème pour celle du Nigéria et le 17ème pour la capitale angolaise  Luanda.

     Sur les 209 pays impliqués dans cette étude, parmi lesquels figurent 42 états africains, il ressort aussi que la capitale tunisienne demeure la ville la moins chère au monde. Le classement réalisé par Mercer a été effectué sur des critères que sont le coût du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement.

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    Notons que le cabinet Mercer est un cabinet américain de conseil en ressources humaines au monde. Il appartient à la filiale de l’entreprise Marsh & McLennan Companies.

  • Chanas Assurances lance Quick Paiement Auto

    Le Président du conseil d’administration de Chanas assurances S.A l’avait prédit le 27 mai 2020 lors de son assemblée générale ordinaire. Maurice Matanga annonçait des innovations dans le service de la compagnie d’assurance. C’est effectif depuis ce 7 juillet 2020 par le lancement d’un produit nouveau: Quick Paiement Auto. La nouvelle solution d’assurance, d’après Maurice Matanga, «permettra d’indemniser en un temps record les dommages matériels subis par le véhicule de l’assuré auprès de Chanas Assurances après un accident».

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    Un bureau ad hoc a d’ailleurs été inauguré à cet effet. Il sera chargé spécialement de recueillir les clients assurés Chanas S.A, victimes des accidents de circulation: «vous avez parfois des personnes victimes d’accident qui sont obligé d’attendre des mois et des mois pour se faire indemniser. Ce que  nous proposons aujourd’hui, c’est de répondre très vite aux désagréments causés à nos clients en leur permettant d’être indemniser rapidement et réparer leur véhicule», a indiqué Léonce Ogou, le Directeur général de Chanas S.A. Pour permettre un règlement rapide de ce sinistre, Chanas assurances S.A a mis sur pied une procédure simplifiée : constat- procès-verbal-évaluation-liquidation. Un service à fournir en «24 heures », comme indiqué dans le slogan de lancement du produit. 

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    A titre de rappel, Chanas assurances S. A a clôturé son compte d’exploitation 2019 sur un montant de 487.000.000 de fcfa (quatre-vingt-sept millions). La compagnie d’assurance a également réalisé un bénéfice avant impôt de 700.000.000 de fcfa (sept cent millions). Avec un capital social de 6.051.116.000 fcfa, Chanas assurances détient l’un des plus importants portefeuilles d’assurances au Cameroun (assurances des personnes, des biens, responsabilité civile, transports, finances etc…). Chanas assurances S.A est majoritairement détenue par la Snh (45,26%).

  • Arthur Zang crée un système intelligent de production d’oxygène médicale

    Après avoir développé la tablette médicale Cardio-Pad, le trentenaire Arthur Zang vient de mettre sur pied une unité de production d’oxygène dénommée Oxygène national network (Oxynnet). Oxynnet se présente comme étant un système constitué de plusieurs stations de production d’oxygène médical. Chaque station de production dispose d’un équipement électronique et chimique  qui permet de produire de l’oxygène médical pur à 95%.

    Son fonctionnement parait simple comme l’explique son inventeur « il suffit d’installer la station dans une salle ou à l’extérieur de la formation sanitaire. Dès qu’on l’allume, elle se met directement à  produire de l’oxygène en aspirant l’air ambiant ou de l’électricité. On peut ensuite la paramétrer. C’est en fonction du nombre de patients qu’elle adapte sa puissance. Une fois que la station produit de l’oxygène, elle alimente le réseau de distribution à l’intérieur de l’hôpital. Les techniciens peuvent ainsi brancher les patients à ce réseau de distribution. C’est tout ».

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    Dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19, du manque d’appareil respiratoire sur le triangle national qui impose l’achat de bouteilles de gaz auprès d’une structure de la place à 10 000 FCFA, Oxynnet aura pour particularité de permettre aux hôpitaux d’être indépendant en termes d’oxygène : « oxynnet va permettre à chaque hôpital de produire son oxygène à partir de l’électricité et de l’air ambiant. Il n’y aura rien d’autre à acheter. Grâce à son application androïde la station peut être paramétrée à distance ».

    Selon l’ingénieur-chercheur, la nouvelle invention médicale vise trois objectifs principaux que sont la production de l’oxygène pur, ensuite la réduction du prix de l’oxygène médical enfin selon l’implantation dans les hôpitaux, elle permettra aux personnes souffrant de problèmes respiratoires de n’avoir plus besoin de se faire suivre dans les centres urbains.

    Le promoteur de l’entreprise Himore médical équipements, envisage alors une production à hauteur nationale. Mais celui-ci compte sur l’appui financiers et l’accompagnement des pouvoirs publics. Notons qu’Oxynnet a été gratifié du prix de la meilleure innovation technologique pour la lutte contre le coronavirus décerné par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).

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  • Cameroun: plus de 10 500 localités à électrifier

    En termes d’accès à l’électricité dans les zones rurales au Cameroun, les régions de l’Est, l’Adamaoua, l’Extrême-nord, le Nord, le Sud-ouest et le Nord-ouest sont les moins lotis. Le taux de couverture général en électricité dans ces régions est de 47% contre 88% dans le reste du pays. Pour contribuer à la résorption de ce déficit, la Banque Mondiale vient d’octroyer près de 88 milliards de FCFA à l’Etat du Cameroun pour l’électrification des zones sous-desservies. L’accord de crédit y afférent a été signé le 12 juin dernier par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire(Minepat), Alamine Ousmane Mey et le Directeur des opérations de la banque mondiale au Cameroun, Ibrah Sanoussi.

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    Ces fonds vont permettre l’électrification d’environ 417 nouvelles localités dans certaines zones rurales soit 315 dans l’Extrême-Nord, 42 dans le Nord-Ouest, 30 à l’Est et 30 dans le Sud-Ouest. Près de 1 040 952 personnes en seront bénéficiaires dont plus de 521 000 personnes issues des familles pauvres. Les fonds vont aussi permettre de connecter plus de 200 000 ménages à ce réseau électrique. Dans les zones où l’extension du réseau électrique traditionnel n’est pas possible, il est envisagé la construction des unités de production sur la base de l’énergie solaire d’une capacité de 3 MW chacune. Soit 12 des 26 localités qui sont actuellement électrifiées en tant que systèmes isolés.

    D’après le Directeur Général de l’Agence d’électrification rurale (Aer), ce financement tombe à point nommé pour améliorer l’offre en énergie électrique dans les zones sous-desservies. « Je pense qu’avec l’avènement de ce grand projet et d’autres projets en cours et en perspective, le taux de pénétration d’électrification en zone rurale sera définitivement amélioré dans notre pays » a déclaré Moussa Ousmanou dans une interview accordée au Journal Cameroon Businness Today.

    Sur 14 207 localités que compte le Cameroun, seules 3700 ont accès à l’électricité. Les  zones sous desservies comptent une population totale de 1 040 963 habitants représentants environ  256 265 potentiels abonnées pour l’Aer.

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  • La revalorisation des pensions va coûter 15 milliards de F à la CNPS

    Après le décret présidentiel du 3 juillet 2020 portant relèvement de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires des corps de la santé publique à 60 ans pour le personnel des catégories A et B, et à 55 ans pour le personnel des catégories C et D, le Président de la République a signé ce 8 juillet 2020, un décret fixant le coefficient de revalorisation de certaines pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès payées par la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). La mesure présidentielle intervient après avis de la commission nationale consultative du travail du 17 octobre 2017. A compter du 1er août 2020, «les pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès, en vigueur au 31 mars 2017, sont revalorisées d’un coefficient  de 20%».

    D’après le Directeur général de la Cnps, «le Président de la République a simplement tenu parole à l’endroit des pensionnaires qui n’avaient pas bénéficié de l’augmentation automatique consécutive à la réforme de 2016 qui prévoyait une augmentation substantielle de leurs pensions». Plus de 100.000 pensionnaires sont bénéficiaires du décret du 8 juillet 2020. Le nouveau régime de cotisation entrée en vigueur en 2016 avait en effet entériné une augmentation du taux de cotisation. Ce qui entraîne automatiquement un relèvement des pensions: «les travailleurs qui bénéficiaient déjà de leurs pensions qui ne contribuaient pas au nouveau système avaient leurs pensions figé. Ce sont ceux-là qui bénéficient du décret», a-t-il ajouté. Alain Noël Mekoulou Mvondo confirme l’effectivité de l’augmentation de 20% dès le mois 1er août. «C’est soutenable ! Nous y sommes préparés » a-t-il déclaré sur les antennes de la Crtv Radio. La Caisse nationale de prévoyance sociale devra débourser une enveloppe supplémentaire de 15 milliards de FCFA pour mettre en œuvre cette revalorisation, apprends-t-on du Dg. 

  • Emission de titres publics : le Cameroun veut mobiliser 110 milliards de F CFA au 3e trimestre

    L’Etat du Cameroun a procédé ce 8 juillet à sa première levée de fonds sur le marché monétaire sous régional pour acquérir la somme de 20 milliards de FCFA. C’est en tout cas ce qu’indique le communiqué d’annonce d’émissions du Bons du trésor assimilables (BTA), signé le 2 juillet par le Directeur général du Trésor, de la coopération financière et monétaire, Moh Tangongho Sylvester.

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    L’opération qui s’est déroulée  par voie d’adjudication de 20 000 titres dématérialisés, d’une valeur nominale d’1 million de FCFA, atteint son échéance à la date du 9 octobre 2020, soit une maturité de 13 semaines. Selon les indications du Directeur général du Trésor, de la coopération financière et monétaire  les personnes physiques ou morales souhaitant acquérir ces titres devaient s’adresser aux 21 établissements de crédit de la sous-région agrées comme « Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) ».

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    La levée de fonds de ce 8 juillet s’inscrit dans le cadre des opérations de l’Etat pour le compte du troisième semestre au cours duquel le gouvernement envisage lever 110 milliards de FCFA. Le calendrier prévisionnel des émissions prévoit donc 3 opérations pour le mois en cours, 2 pour les mois d’août et de septembre. Tous les financements mobilisés seront remboursés au 1er octobre 2021 date d’échéance de l’émission d’OTA du 30 septembre 2020.

    Pour rappel, le Cameroun a réussi à mobiliser une enveloppe d’environ 219 milliards de F au cours du 2e trimestre 2020, alors que la campagne d’émission visait à mobiliser une enveloppe globale de 220 milliards de F CFA.

  • Chambre de commerce : qui succèdera à Christophe Eken ?

    Désormais attendu les résultats. Les élections consulaires se sont déroulées ce 7 juillet 2020 dans les 10 délégations consulaires de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), chambre dédiée au commerçant et opérateurs économiques. Ce scrutin de renouvellement des membres des 4 sections (Commerce, Industrie et mines, Prestations de services, Artisanat), ainsi que ceux des  9 sous-sections consulaires  de la Ccima. Sous- sections constituant les listes (Moyenne et grande entreprise du commerce, Très petite et petite entreprise  de commerce, Mines, eau, énergie, bâtiments et travaux publics, Moyenne et grande entreprise industrielle, petite entreprise industrielle, Moyenne et grande entreprise de service et les prestations libérables, Petite entreprise de service, Artisanat de production, Artisanat de service). 

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    La commission électorale consulaire dispose désormais de 15 jours pour publier les résultats issus du scrutin déroulé dans 22 bureaux de vote, où près de 100.000 électeurs votent pour un nouveau président de la Ccima, après 4 mandats de Christophe Eken, le président sortant de la Ccima. 

    Composé de 160 membres, parlement des commerçants et opérateurs économiques  se renouvellement tous les 4 ans. A Douala, siège de la Ccima, et dans les autres circonscriptions consulaires, des hommes d’affaires bien connus de la sphère économique camerounaise ont effectué leur devoir consulaire: Victor Djimeli (Socsuba), Hamidou Nana Bouba (Soacam), Ousmanou Ngam (Transimex), Pierre Voufo (Semem distributors SARL), Francis Happi (Beta consult SARL), Lucas Djemmo (Sorepco), Nicky Love Maptue Fotso (Pilcam), Jean ll Fotso (Société camerounaise de savonnerie), Jean Paul Simo Njonou (Sonara),  Élie Saker Tshouongang (Boulangerie Saker), Etienne Santa (Uccao), Daniel Kalbassou (Crédit du sahel), René Mbayen (Gulfin & Tco), Alphonse Nafack (Afriland first bank), Gilbert Kadji (Kadji Academy), Baba Housseini (Ndawara tea estate), Albert Dooh Collins (Média plus) ou Christophe Eken (Cgfm SARL) le président sortant de la Ccima candidat de liste dans la section Industrie et mines, sous-section Moyenne et grande entreprise industrielle.

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    D’après Halidou Bello, le Secrétaire général de la Ccima, et Secrétaire général  de la Commission électorale  de la Ccima, «les résultats du scrutin seront acheminés par procès-verbal au Président de la République qui dispose de 45 jours pour désigner le président de la Chambre». La Ccima est un organisme consultatif et représentatif des milieux d’affaires dans les domaines du commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat. Elle a été créée en 1921. Depuis le 25 janvier 2008, la Ccima est présidée par  Christophe Eken.

    La Ccima a pour missions principales de jouer le rôle de courroie de transmission entre les milieux d’affaires privés et les pouvoirs publics, en matière de consultation et de représentation concernant les nombreux domaines, au premier rang desquels se trouve l’économie. Elle développe également une abondante activité d’encadrement et, surtout de promotion des entreprises industrielles et commerciales. La Ccima est composée de 160 membres, 5,9 % de grandes entreprises,  94,1% de petites et moyennes entreprises.

  • Prix pierre Castel : Leuwing Ngounouo Delors vainqueur de la 3e édition

    Le lundi 6 juillet s’est tenue la finale de l’édition 2020 du concours Pierre Castel, devant le grand jury de Bordeaux. Coronavirus exige, celle-ci s’est tenue via visioconférence et dans le respect des mesures barrières. A l’issue des délibérations de celle-ci, monsieur Leuwing Ngounouo Delors a été déclaré vainqueur pour l’année 2020. Face à lui se trouvait Mboudie Domche Emmanuel finaliste de l’étape de pré-sélection avec son projet de transformation et de commercialisation d’un thé aromatisé à base de Gareinia kola. Leuwing Ngounouo Delors aura alors fait pencher la balance à sa faveur avec son entreprise « Mboa Snackery’s Sarl » et son projet d’extension d’une unité semi-industrielle de production de chips de banane plantain, sous la marque Kelon chips. Il remporte ainsi une dotation de 15 000 euros soit environ 10 millions de FCFA, une formation et un accompagnement personnalisé. Le jury de Bordeaux était présidé par Pierre Castel en personne et celui du Cameroun par Emmanuel DE Tailly Directeur général de la Société anonymes des brasseries du Cameroun (Sabc).

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    Ces derniers ainsi que l’ensemble des autres membres du jury ont alors adressé leurs félicitations aux deux premiers lauréats, ainsi qu’aux huit autres candidats de la phase de présélection qui a eu lieu le 12 juin. Voilà déjà trois ans que de jeunes entrepreneurs camerounais se lancent à la conquête du prix Pierre Castel. Les deux premières années les projets financés par ce fonds au Cameroun étaient des projets d’agriculture. La lauréate de l’édition 2019 était le Dr Diana Mfondoum, médecin-chercheur et spécialiste de coopération internationale, action humanitaire et développement durable. Elle a conquis le jury avec son entreprise « Moringa Compagny », spécialisée dans la production et la commercialisation du moringa plus précisément de l’espèce moringa oleifera lam. Ce dernier vise alors à résoudre la carence en micronutriments essentiels dont souffre la population camerounaise. L’année d’avant c’était au tour de Flavien Kouatcha, d’occuper la première place avec sa start-up « Save our agriculture », crée en 2015 spécialisée dans l’aquaponie (pratique associant dans un même milieu la culture de végétaux et l’élevage de poissons en symbiose ndlr), qui permet de produire des légumes et du poisson sans engrais chimiques.

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     A cela s’ajoute aussi la fabrication des kits aquaponiques pour exercer à la maison. Rappelons que le concours Pierre Castel a été le crée en 2018 par le Fonds Pierre Castel Bordeaux/ Afrique visant à soutenir et accompagner financièrement les projets initiés par des jeunes entrepreneurs dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’agri-Tech et de l’agro ressources. Les projets en question sont sélectionnés pour leur qualité, leur impact et leur finalité d’intérêt général, leur contribution à une meilleure formation.

  • Neo Congo Mall : Roger Mbassa Ndine visite le chantier

    Après la tournée effectuée en mars 2020 sur quelques chantiers en cours de réalisation dans la ville de Douala, le Maire de la ville est de nouveau descendu pour un suivi et contrôle du Neo Congo Mall de Douala, principalement. Roger Mbassa Ndine a été accueilli à son arrivée sur le site de construction du centre commercial ultra-moderne par Serge Noutcha, le Chief project manager du projet Neo Congo Mall. Qui lui fera immédiatement visiter les lieux. Conjoncture sanitaire du covid-19 oblige, les effectifs ont été réduits par les responsables de Neo grand mall S.A. Une cinquantaine d’ingénieurs et techniciens s’alternent par conséquent sur le site dans le strict respect des mesures édictées par le gouvernement depuis le 17 mars 2020.

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    Le Maire de la ville de Douala va constater avec satisfaction un avancement normal des travaux conformément au chronogramme établit depuis mai 2019, date de lancement officiel des travaux: «nous avons mobilisé nos ouvriers de jour comme de nuit pour faire avancer rapidement le centre commercial », a expliqué Serge Noutcha à Roger Mbassa Ndine visiblement impressionné par l’avancée fulgurante du chantier. Désormais renvoyé aux calendes grecques le chantier manqué de la Sicc, premier maître d’ouvrage du nouveau marché Congo. La phase l du projet Neo Congo Mall tranche net avec les balbutiements techniques de l’ex-entreprise adjudicataire. Quatre grands blocs de béton s’érigent désormais majestueusement sur une partie des 52.000 m2 prévue pour l’érection du complexe commercial. «La pandémie du covid-19 a freiné provisoirement notre élan. Nous étions en avance sur notre calendrier. Heureusement que nous sommes toujours dans les délais contractuels», a ajouté Serge Noutcha, explicatif face à Roger Mbassa Ndine qui était accompagné pour l’occasion par son exécutif et les présidents des commissions du grand conseil de la Mairie de Douala. «Nous sommes venus vérifier si tout se passait bien. Nous avons été élus pour améliorer le cadre de vie de nos populations mais notre mission est également d’offrir aux commerçants un cadre propice pour exercer leurs activités», a indiqué le Maire de Douala.

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     Ce dernier sera informé par Serge Noutcha de l’impact négatif du covid-19 sur l’avancement des travaux. Roger Mbassa Ndine sera toutefois rassuré sur le respect des délais de livraison du centre commercial par le Chief project manager. Pour un budget de près de 28 milliards de FCFA, le Centre commercial Neo Congo Mall est conçu en 2 blocs étalés sur une superficie de 52.000 m2 (Rdc + 2 blocs A et parkings en sous-sol + Rdc + 2 blocs B). Sa capacité prévision-nelle d’accueil est estimée à plus de 3500 équipements marchands. Le Neo Congo mall est également doté des équipements de services (5 ascenseurs, 3 monte-charges, 6 blocs toilettes, 1 car wash, 300 places parkings en sous-sol), des restaurants modernes, un parking d’une capacité de 300 places en sous-sol, des magasins de stockage, des bureaux, un supermarché, une autonomie en eau et électricité, un centre de santé, une pharmacie, une garderie pour enfants, un food court etc…. Il est attendu 350 emplois directs pour le property management, 7000 emplois directs pour l’activité commerçante, et environ 20.000 emploi indirects. Fin des travaux, octobre 2021

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